lundi 28 décembre 2009

28/12/2009 - Projet de réhabilitation du Chemin de fer djibouto-éthiopien : Rencontre entre ministres des deux pays


Le ministre des Finances, Ali Farah Assoweh, celui de l’Équipement et des Transports, Ali Hassan Bahdon, ainsi que le ministre éthiopien des Finances et du Développement économique, Ahmed Shide, ont tenu aujourd’hui à Djibouti une réunion élargie aux experts des deux pays, sur le projet de réhabilitation de la ligne du Chemin de fer djibouto-éthiopien.Cette rencontre qui s’est déroulée au ministère des Finances, fait suite à une précédente réunion entre les deux parties sur ce sujet à Addis-Abeba le 6 décembre dernier.Les deux parties ont fait à cette occasion un large tour d’horizon sur le projet de réhabilitation de la ligne du Chemin de fer, ainsi que les voies et moyens de la redynamiser.Cette réunion répond au souci des autorités Djiboutiennes de renforcer les échanges commerciaux et le transport de marchandises et des personnes entre les deux pays, en privilégiant des modes de transport complémentaires de la route.La réhabilitation de la voie ferroviaire financée par l'Union Européenne à hauteur de 50 millions d'Euros, devrait permettre le replacement de 114 Km de rail de 20 Kg et de 9 ponts métalliques, ainsi que le renforcement de 40 autres ponts.Les discussions d’aujourd’hui ont été axées sur les solutions à apporter aux contraintes actuelles dans la mise en œuvre du projet de réhabilitation et des importants retards constatés dans l’exécution des travaux. Ces retards avaient eu, rappelons-le, des répercussions néfastes sur le trafic normal du Chemin de fer en septembre 2009.Les travaux de réhabilitation avaient également fait l'objet d’une suspension de la part des autorités éthiopiennes, suite à la demande du contractant d’une extension de délai de 18 mois, ainsi que d’une requête pour un financement complémentaire de 27 millions d'Euros. Les deux parties qui ont réaffirmé leur volonté de mener à son terme le processus de réhabilitation de la voie ferrée entre les deux pays, ont décidé de maintenir leur dialogue et de se retrouver pour une nouvelle réunion dans le courant de l’année 2010.

jeudi 24 décembre 2009

Le Sénat approuve la réforme de l'assurance-maladie


Mesure phare du programme de Barack Obama, la réforme de la couverture maladie américaine vient d'être adoptée au Sénat par 60 voix contre 39. Le texte devra être ensuite fusionné avec celui voté par la Chambre des représentants


UNE GRANDE NOUVELLE AVANT PARTIR EN VACANCE

ANLYSE DUréforme

Les sénateurs américains sont à pied d'oeuvre ce week-end au Capitole pour poursuivre leurs débats sur la réforme de la couverture santé, et le président Barack Obama leur rendra visite dimanche pour encourager les démocrates à adopter la réforme.
La réforme du système de couverture santé visant à rendre l'assurance santé accessible aux quelque 36 millions d'Américains qui n'en ont pas, est une des grandes priorités de Barack Obama.
Le chef de la majorité démocrate, Harry Reid, a décidé de poursuivre les débats pendant le week-end dans l'espoir de parvenir à un vote sur le texte avant la fin de l'année.
Le président se rendra au Capitole dimanche après-midi à 14H00 (19H00 GMT) pour assister à la réunion, à huis-clos du groupe démocrate, a-t-on appris auprès de la Maison Blanche.
Lundi, après des mois de discussions en commission et de négociations informelles, les sénateurs ont entamé pour la première fois les débats en séance plénière. Ils ont effectué leurs premiers votes sur des amendements cette semaine.
M. Reid a besoin de 60 voix sur 100 pour faire adopter le projet de loi.
Or, sur les 58 sénateurs démocrates et les deux indépendants qui composent la majorité, une poignée se dit opposée à un système public d'assurance santé, qui serait mis en concurrence dans le plan de réforme avec les assurances privées.
Le président Obama essaiera d'aider la majorité à trouver un compromis pour obtenir le soutien des sénateurs hésitants : les démocrates Mary Landrieu, Blanche Lincoln, Ben Nelson et leur collègue indépendant Joe Lieberman.
Outre son opposition à une "option publique", M. Nelson réclame également des dispositions pour empêcher l'utilisation de fonds publics pour l'avortement.
La Chambre des représentants a déjà approuvé le 7 novembre dernier sa version du projet de loi de réforme de la couverture santé.

dimanche 20 décembre 2009

Climat: des ambitions réduites et pas de contraintes


L'Accord de Copenhague permet pour la première fois d'enrôler l'ensemble des grands pays pollueurs, industrialisés et émergents, dans la lutte contre le changement climatique mais sur des ambitions réduites et sans cadre contraignant.
Voici les principaux points de cet accord:
OBJECTIFS:
- La hausse de la température moyenne de la planète devra être contenue en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels (1800). Mais cette disposition n'est assortie d'aucune garantie: l'accord ne mentionne pas en effet la division par deux des émissions polluantes d'ici 2050 ni de date à laquelle celles-ci devront cesser d'augmenter.
- D'ici au 31 janvier, les pays industrialisés devront communiquer leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à horizon 2020 et les pays en développement devront annoncer les actions qu'ils comptent mettre en oeuvre pour atténuer les leurs. Aucun objectif chiffré n'est inscrit dans le texte.
VERIFICATION:
- Les engagements des pays industrialisés devront être "mesurables, notifiables et vérifiables" (règles MRV), afin d'en contrôler la réalité.
- Les pays en développement communiqueront eux-mêmes, tous les deux ans, les informations sur leurs politiques nationales, en offrant les éléments ouvrant à des "consultations et analyses internationales", dans le "respect de leur souveraineté nationale" (concession à la Chine).
Seules les mesures bénéficiant d'un soutien international, financier ou technologique, seront soumises aux règles MRV.
Ce point a constitué l'un des plus durs de la négociation.
FINANCEMENT:
- Une aide immédiate de 30 mds de dollars sur trois ans (2010-2012) doit soutenir l'adaptation des pays en développement aux impacts du réchauffement: elle sera allouée "prioritairement" aux plus vulnérables, notamment en Afrique et dans les petites îles.
- De 2013 à 2020, les pays développés s'engagent à mobiliser progressivement jusqu'à 100 mds de dollars: ces fonds proviendront "de sources variées, publiques et privées, bilatérales et multilatérales, y compris de financements innovants" - sans évoquer à ce stade de taxe particulière.
- Création du "Fonds Vert Climat" de Copenhague pour soutenir les projets des pays en développement visant à réduire leurs émissions, comme la protection des forêts et la lutte contre la déforestation, l'adaptation, le renforcement des capacités et le transfert de technologies.
CONTRAINTE JURIDIQUE:
- Le "fantôme" de Copenhague: la prochaine conférence de Mexico, fin 2010, ne verra sans doute pas l'adoption d'un nouveau traité contraignant. Le protocole de Kyoto reste donc le seul instrument légal contre le réchauffement, mais ne concerne qu'un tiers à peine des émissions mondiales.

jeudi 17 décembre 2009

La 20e édition d'Africolor bat son plein

par tous les groupes (Badume’s Band, Bruit du [sign], Tigre des Platanes) embrasés par la danse hallucinée d’un Melaku Belay au sommet de son art, retour au cœur du programme d’africolor avec la musique de l’empire mandingue.
Il y a vingt ans, c’est par l’intermédiaire de la communauté malienne installée autour de Saint-Denis que j’ai compris que je programmais un festival d’un type un peu spécial. Le 22 décembre 1989, quand Nahawa Doumbia débarquait à l’aéroport et qu’elle demandait des pièces de monnaie pour pouvoir téléphoner, on ne s’attendait pas à voir le théâtre Gérard Philipe plein à craquer du public malien pour le soir de Noël. Cette communauté, et la relation qu’elle entretient avec les artistes, m’ont fait comprendre comment mener africolor sur toute la Seine-Saint-Denis.

mercredi 16 décembre 2009

La présidente de la conférence sur le climat, Connie Hedegaard, démissionne

La ministre danoise invoque des raisons protocolaires. Les pays en voie de développement l'avaient toutefois fortement critiquée. Le Premier ministre danois la remplace à son poste.
AFP - Le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen a pris mercredi la présidence de la conférence climat de l'ONU à Copenhague en remplacement de Connie Hedegaard, chargée des consultations informelles pour boucler l'accord contre le réchauffement.Le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen a pris mercredi la présidence de la conférence climat de l'ONU à Copenhague en remplacement de Connie Hedegaard, chargée des consultations informelles pour boucler l'accord contre le réchauffement.
Cette disposition technique a été annoncée en séance plénière par le secrétaire
exécutif de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques, Yvo de Boer.Les chefs d'Etat ou de gouvernement prennent couramment la main dans les dernières heures des conférences.
Mme Hedegaard, qui va désormais se consacrer exclusivement aux consultations informelles des ministres pour aboutir à un accord, vendredi, a cependant été plusieurs fois vivement critiquée pour son mode de gestion des travaux, notamment par les pays en développement.
Ceux-ci lui ont reproché notamment un "manque de transparence" pour avoir organisé dès le week-end dernier des réunions ministérielles restreintes alors que la plupart des ministres n'étaient pas encore arrivés.
"On assiste à un télescopage entre l'envie de la présidente d'avancer et le rythme très formel de l'ONU. Les pays en développement craignant toujours le coup de force des pays industrialisés, tout cela entraîne beaucoup de tensions", indiquait mercredi matin l'ambassadeur de France pour le climat, Brice Lalonde

mardi 15 décembre 2009

Climat: texte commun France-Afrique avec objectifs chiffrés

La France et l'Afrique ont publié mardi un texte commun sur la conférence de Copenhague incluant des objectifs chiffrés sur la limitation à 2 degrés de la hausse de température et sur le financement, a annoncé Nicolas Sarkozy avec le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi.

La France et l'Afrique ont publié mardi un texte commun sur la conférence de Copenhague incluant des objectifs chiffrés sur la limitation à 2 degrés de la hausse de température et sur le financement, a annoncé Nicolas Sarkozy avec le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi.
Selon eux, l'accord de Copenhague "sera applicable immédiatement".
"Nous allons vous donner un texte commun. Avec le coordonnateur de l'Afrique sur toutes les questions de Copenhague, nous sommes d'accord sur les chiffres de réduction, l'objectif d'obtenir que l'augmentation de la température ne soit pas supérieure aux 2 degrés" (par rapport à l'ère pré-industrielle), a déclaré M. Sarkozy à l'issue d'un déjeuner à l'Elysée avec M. Zenawi.
"Nous sommes d'accords sur le fast start, les 10 milliards de dollars" par an pour aider les pays émergents, a-t-il poursuivi.
"Un tel enjeu pour la planète est tellement important qu'une alliance entre l'Afrique et l'Europe est absolument cruciale, c'est le discours que je vais tenir avec M. Obama", a ajouté le chef de l'Etat français.
Nicolas Sarkozy a également annoncé qu'une conférence téléphonique était prévue mardi après-midi entre lui et le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Gordon Brown pour faire le point des négociations de Copenhague.
Dans leur "appel commun pour un "accord ambitieux à Copenhague", le chef de l'Etat et le Premier ministre éthiopien, porte-parole des 51 pays africains pour les discussions sur le réchauffement climatique, demandent "une réduction de 50% des émissions globales de CO2 par rapport à 1990".
Ce chiffre est conforme à ce que recommande le Groupe intergouvernemental d'étude climatique (GIEC), ce qui avait été accepté par les pays industrialisés, réunis à L'Aquila (Italie) en juillet dernier.
Ils demandent également l'adoption d'un fonds "fast start", doté de 10 milliards de dollars par an, pour 2010, 2011 et 2012, afin de "financer les actions d'adaptation et d'atténuation, y compris la lutte contre la déforestation, principalement dans les pays pauvres et vulnérables".
Lors d'une rencontre au sommet du Commonwealth à Trinidad, le 27 novembre, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown étaient tombés d'accord sur ce chiffre "auquel les Etats-Unis doivent contribuer", a précisé M. Sarkozy. "Nous avons besoin que les Etats-Unis donnent leur accord au fast start. Le président Obama a parlé de ses liens avec l'Afrique, c'est l'occasion de le montrer", a-t-il ajouté.
A partir de 2013, "les financements disponibles devront être prévisibles et additionnels", c'est-à-dire qu'ils s'ajouteront à l'aide au développement, indique le texte de l'appel. Paris et Addis-Abeba appellent, en particulier, à "la création d'une taxe sur les transactions financières internationales".
Enfin, la France et l'Afrique appellent à "une réforme ambitieuse de la gouvernance mondiale". Selon MM. Sarkozy et Meles Zenawi, "la conférence de Copenhague offre une occasion historique de lancer un processus conduisant à la mise en place d'un organisation mondiale de l'Environnement".
"L'Europe et l'Afrique sont sur la même ligne politique", s'est félicité M. Sarkozy. A Copenhague, "on y va ensemble", a-t-il insisté. "Il n'y aura pas d'accord mondial qui n'inclut pas l'Afrique", a de son côté prévenu Meles Zenawi.
© 2009 AFP

jeudi 10 décembre 2009

le matin, le président a parlé lors de la Cérémonie du Prix Nobel de la Paix à l'Hôtel de Ville d'Oslo. Son discours de réception du prix a été digne


Bien sûr, nous savons que pour la plupart de l'histoire, ce concept de «guerre juste» a été rarement observées. La capacité des êtres humains de réfléchir à de nouvelles façons de tuer un de l'autre prouvé inépuisable, tout comme notre capacité à exonérer de la miséricorde de ceux qui ont un aspect différent ou de prier pour un Dieu différent. Les guerres entre armées a donné place à des guerres entre les nations - des guerres totales dans lesquelles la distinction entre combattants et civils est devenue floue. En l'espace de 30 ans, un tel carnage serait deux fois engloutir ce continent. Et bien qu'il soit difficile d'imaginer une cause plus juste que la défaite du Troisième Reich et les puissances de l'Axe, la Seconde Guerre mondiale fut un conflit dans lequel le nombre total de civils qui sont morts a dépassé le nombre de soldats qui ont péri. Dans le sillage de cette destruction, et avec l'avènement de l'ère nucléaire, il est apparu clairement au vainqueur et vaincus que le monde avait besoin d'institutions pour prévenir une autre guerre mondiale. Ainsi, un quart de siècle après le Sénat américain a rejeté la Société des Nations - une idée pour laquelle Woodrow Wilson a reçu ce prix - America conduit le monde à construire une architecture pour maintenir la paix: un plan Marshall et une Organisation des Nations Unies, mécanismes pour régir la conduite de la guerre, les traités de protection des droits de l'homme, de prévenir les génocides, de restreindre les armes les plus dangereuses. À bien des égards, ces efforts ont réussi. Oui, les guerres terribles ont eu lieu, et les atrocités commises. Mais il n'y a pas eu de troisième guerre mondiale. La guerre froide a pris fin avec une foule en liesse démanteler un mur. Commerce a cousu une grande partie du monde ensemble. Des milliards ont été levées à la pauvreté. Les idéaux de liberté et d'autodétermination, l'égalité et la primauté du droit ont avancé de façon hésitante. Nous sommes les héritiers du courage et de clairvoyance des générations passées, et il est un héritage pour lequel mon propre pays est légitimement fier. Et pourtant, dix ans dans un nouveau siècle, cette architecture ancienne est ploie sous le poids de nouvelles menaces. Le monde mai ne frémis à l'idée de guerre entre deux puissances nucléaires, mais la prolifération mai augmenter le risque de catastrophe. Le terrorisme a longtemps été une tactique, mais la technologie moderne permet à un petit peu d'hommes de rage hors normes d'assassiner des innocents sur une échelle horrible. En outre, les guerres entre les nations ont de plus en plus laissé la place à des guerres dans les nations. La résurgence de conflits ethniques ou sectaires, la croissance des mouvements sécessionnistes, d'insurrections, et des États défaillants - toutes ces choses ont de plus en plus les civils pris au piège dans un chaos sans fin. Dans les guerres d'aujourd'hui, beaucoup plus de civils que de soldats sont tués; les germes de futurs conflits sont semés, les économies sont brisées, les sociétés civiles déchirées, les réfugiés amassés, les enfants marqués à jamais. Je n'apporte pas avec moi aujourd'hui d'une solution définitive aux problèmes de la guerre. Ce que je sais, c'est que répondre à ces défis, il faudra la même vision, le travail acharné et la persévérance de ces hommes et de femmes qui ont agi avec tant de hardiesse il ya des décennies. Et elle nous obligera à penser de manière nouvelle sur les notions de guerre juste et les impératifs d'une paix juste.


la maison blanche

mercredi 9 décembre 2009

me Journée Nationalités «colorée célébré à Dire Dawa




4ème Journée Nationalités «colorée célébré à Dire Dawa8 décembre, l'Éthiopie Nations, nationalités et la Journée des peuples a été colorée célébrée pour la quatrième fois le mardi dans la ville de Dire Dawa, sous le thème "la tolérance de l'unité démocratique et le développement". L'événement a été organisé conjointement par les cinq régions voisines dans l'Est de l'Ethiopie à savoir Dire Dawa, Harari, Somali, Afar et Orormia. S'exprimant à l'ouverture de l'événement, administrateur en chef de l'Etat d'Oromia et président du Forum conjoint des organisateurs, Abadula Gemeda déclaré Journée nationalités de cette année est particulière en ce qu'elle est célébrée à un moment où éthiopienne nations et nationalités ont intensifié leurs efforts de développement et sont fixés pour lutter efficacement Grand agendas nationaux devant eux. Il a dit que la célébration de la Journée des nationalités dans la ville de Dire Dawa, devrait consolider encore la culture de la co-existence pacifique des régions voisines sont connus pour. Le maire de la ville de Dire Dawa, Adem Farah pour sa part déclaré la célébration de la Journée des nationalités »a beaucoup contribué au développement national et la croissance rapide. De hauts responsables du gouvernement éthiopien, les délégués de divers pays africains, des ambassadeurs et invités ont assisté à la célébration

dimanche 6 décembre 2009

C'EST TRES BIEN Obama sera à Copenhague le 18 décembre

Barack Obama avait en premier lieu annoncé qu'il serait présent à Copenhague le 9 décembre, sur le chemin d'Oslo où il doit aller chercher son prix Nobel de la paix. La Maison-Blanche vient finalement d'inscrire le 18 décembre à l'agenda du président américain. En effet c'est le 17 et le 18 décembre que se réuniront les chef d'Etat à Copenhague. L'impasse de Barack Obama sur cette date fatidique avait suscité de vives critiques sur la scène internationale. Le porte parole de la Maison-Blanche explique ce revirement: "Le président estime que le rôle d'entraînement des Etats-Unis sera sans doute plus efficace s'il participe à la fin du sommet de Copenhague le 18 décembre plutôt que le 9 décembre. Cette décision illustre son engagement à tout faire pour aboutir à un résultat positif." L'annonce américaine ravit les plus septiques, même si l'issue du sommet est encore incertain.

lundi 30 novembre 2009

L’association France Éthiopie Corne de l’Afrique PARTENAIRE FESTIVAL DES CULTURES AFRO ET METISSES


FESTIVAL DES CULTURES AFRO ET METISSES

BISSO-BESSE

Grande Conférence sur Aimé Césaire
Autour du Livre « Aimé Césaire ! Le legs »
d'Annick Thébia-Melsan
Intervenant : Kiflé BESEAT SELASSIE de l'UNESCO
Mercredi 2 décembre, 19h, Mairie du 7e Arrondissement, Salle des Mariages Place Jean Macé
la photo deMaxime Roccisano

dimanche 29 novembre 2009

CONCERT DU GROUPE VOCAL Alcédiana

CONCERT DU GROUPE VOCAL Alcédiana
Direction : Pierre PFISTER
DIMANCHE 13 DECEMBRE 2009
17h30 en l’église
Des Planches en Montagnes
Ce concert est la première manifestation organisée par l’antenne Jurassienne de l’Association ETHIOPIE Corne de l’AFRIQUE ...
La recette financera des actions humanitaires de l’association.
Ce concert est suivi d’un apéritif offert par Animations et Fêtes du village. VENEZ NOMBREUX!

lundi 23 novembre 2009

SUPER Susan Boyle : regardez son live au “Grand Journal

séquence a été enregistrée lundi, mais c’est vendredi soir que les téléspectateurs ont pu l’apprécier. Pomponnée, Susan Boyle s’est approchée du micro dans sa jolie robe de soirée et la magie a opéré. Accompagnée par un piano à queue et un ensemble de cordes, la diva écossaise s’est lancée sur la reprise du “Wild Horses” des Rolling Stones, que l’on retrouvera sur son album à paraître aujourd’hui. On vivait là un pur moment de grâce, comme lorsqu’elle interprétait “I Dreamed A Dream” dans l’émission “Britain’s Got Talent”. Étonnamment, Susan s’est ensuite laissé interviewer par Michel Denisot et son équipe, le temps d’une petite série de questions. Depuis un entretien TV aux Etats-Unis, la nouvelle super star ne souhaitait pas repasser sur le grill et refusait de s’exprimer. Pas franchement à l’aise dans cet exercice, elle s’est donc fait violence pour nous livrer quelques mots à propos de son succès et de sa notoriété soudaine. Moins timide que ce qu’on pouvait attendre et toujours souriante, Susan a ainsi expliqué que la folie qui l’a entourée suite à son énorme buzz sur YouTube (la vidéo de son passage à “Britain’s Got Talent” y a été vue plus de 280 000 000 fois) l’avait quelque peu effrayée : « J’ai eu peur, parce que je n’avais pas l’habitude de toutes ces choses.. Mais YouTube, c’est quoi ? C’est quoi ce tube ? Un tube de Smarties ? »Véritable héroïne d’un conte de fée, l’écossaise a également déclaré se sentir très humble « de voir qu’autant de personnes peuvent faire preuve d’autant d’amour » pour elle. Son plus grand souhait pour la suite est on ne peut plus simple : « Ce que je voudrais à l’avenir, c’est rendre les gens heureux, continuer d’être acceptée et surtout, que cela ne finisse pas ! »Voir Susan Boyle interpréter “Wild Horses” au “Grand Journal” de Canal + :






http://musique.portail.free.fr/actualites/22-11-2009/susan-boyle-regardez-son-live-au-grand-journal/

dimanche 22 novembre 2009

Obama passe une première étape-clé au Sénat pour la réforme de la santé

AFP - Le Sénat américain a voté samedi en faveur du lancement formel du débat sur la réforme historique du système de santé pour étendre sa couverture à plus de 30 millions d'Américains qui en sont dépourvus, une des grandes promesses électorales du président Barack Obama.
De ce vote de procédure dépendait le sort de ce projet de loi de 2.074 pages qui fait l'objet d'une bataille acharnée avec la minorité républicaine déterminée à y faire échec.
Les démocrates devaient obtenir 60 voix sur cent pour pouvoir entamer les débats prévus à partir du 30 novembre et voter ensuite sur un texte probablement amendé qui pourra être adopté à la majorité simple. Ces débats devraient durer trois semaines.
Aux 58 sénateurs démocrates se sont joints, comme attendu, deux sénateurs indépendants, dont Joseph Lieberman, pour atteindre le nombre requis de 60. 39 républicains ont voté contre, une sénateur républicain, George Voinovich de l'Ohio, n'a pas voté.
A l'issue du vote, le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs à déclaré que "le vote historique de cette nuit nous rapproche un peu plus de notre volonté de mettre fin aux abus des compagnies d'assurance, de réduire les coûts des soins médicaux, de garantir la stabilité et la sécurité de la couverture maladie à ceux qui en ont une et d'offrir une couverture de qualité à ceux qui n'en ont pas".
Les deux sénatrices démocrates qui étaient encore incertaines avaient finalement indiqué samedi qu'elles voteraient avec leur parti. Mary Landrieu (Louisiane, sud) et Blanche Lincoln (Arkansas, sud) avaient néanmoins indiqué qu'elles pourraient voter contre la loi lors de son vote formel, quand les démocrates n'auront plus besoin que d'une majorité simple.
Jeudi un autre démocrate hésitant, le sénateur Ben Nelson (Nebraska, centre) avait annoncé qu'il voterait avec son parti.
Les sièges de ces trois démocrates élus dans des Etats conservateurs sont menacés lors des prochaines élections en novembre 2010 et un vote en faveur du projet de réforme de santé pourrait leur être fatal électoralement.
Le texte prévoit notamment la mise en place d'une option publique de couverture santé pour faire concurrence aux groupes privés d'assurance.
Cette couverture médicale dont le coût est estimé à 848 milliards de dollars d'ici 2019 devrait permettre de faire des économies et de réduire ainsi le déficit budgétaire américain, de 130 milliards de dollars sur la même période.
L'adoption du projet de loi par le Sénat forcerait ce dernier et la Chambre des représentants, qui a adopté son propre texte sur la réforme le 7 novembre, à négocier un compromis.
Le Sénat et la Chambre devront ensuite voter ce texte de compromis avant de soumettre la loi à la signature du président Obama pour sa promulgation.
Les républicains s'efforcent de prolonger la bataille pour la réforme du système de santé jusqu'à l'année prochaine en espérant que la perspective des élections parlementaires de mi-mandat en novembre 2010 amènera les démocrates élus dans des Etats conservateurs à voter contre la réforme.
Le chef de la minorité républicaine Mitch McConnell a mis en garde samedi, à l'ouverture des débats au Sénat, contre l'adoption "de ce programme extrêmement coûteux à un moment où (...) nos créanciers internationaux, les Chinois, nous font la leçon sur notre dette".
Le leader de la majorité démocrate Harry Reid lui a rétorqué que les républicains avaient décidé de dépenser des milliards de dollars pour financer "une guerre non-nécessaire" en Irak sous l'ancien président George W. Bush.
La Maison Blanche avait lancé vendredi un nouvel appel aux sénateurs indécis, affirmant que le vote de la réforme du système de santé était "essentiel".
Les Etats-Unis sont le seul grand pays industrialisé démocratique à ne pas avoir d'assurance médicale universelle, laissant 36 millions d'Américains sans couverture.

vendredi 20 novembre 2009

Droits de l'enfant: Mandela et son épouse, "héros" de millions d'enfants

L'ancien président sud-africain Nelson Mandela et son épouse Graça Machel ont été élus "héros des droits de l'Enfant de la décennie" par plus de 7 millions d'enfants du monde entier, a annoncé vendredi l'organisation suédoise à l'origine de cette élection.
Exactement "7.136.222 enfants ont voté et ont élu Graça Machel et Nelson Mandela qui deviennent ainsi les premiers héros des droits de l?Enfant de la décennie", explique dans un communiqué la Fondation du Prix des enfants du monde pour le droit de l'enfant.
Cette distinction est décernée le jour du 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l?enfant de l?ONU.
Les actions de 13 personnes en faveur des droits de l'enfant ont été expliquées aux enfants de 53.000 écoles dans 101 pays.
"Machel est célébrée pour son long combat de 25 ans en faveur des droits des enfants défavorisés au Mozambique" et Mandela pour "son long combat en faveur de l?égalité des droits pour tous les enfants sud-africains, ce qui lui a coûté 27 ans de prison" et sa phrase "Les enfants d?Afrique sont le trésor le plus inestimable que l?Afrique possédera jamais", selon la Fondation.
"Il n?y a rien de plus précieux et de plus véritable que d?être aimé et apprécié par des enfants", réagissent Nelson Mandela et Graça Machel dans le communiqué.
"Encore trop d?enfants souffrent de la faim, de manque d?éducation, de maladies évitables, d?abus et de négligence. Tout en vous remerciant et en acceptant ce prix, nous renouvelons notre engagement (...) de faire encore plus afin d?assurer aux enfants un avenir digne de ce nom", ajoutent-ils.
Le montant total des prix est de 1,1 million de couronnes suédoises (107.000 euros), dont 500.000 couronnes iront à Graça Machel et à Nelson Mandela pour leurs activités en faveur des enfants défavorisés. Le reste sera distribué aux autres personnes nommées.
Les prix seront remis le 26 avril 2010 à Stockholm en présence de la reine Silvia de Suède.
© 2009 AFP

lundi 16 novembre 2009

Les dirigeants du G8, grands absents du sommet de la FAO sur la faim dans le monde


Une soixantaine de chefs d'État se penchent sur les moyens d'éradiquer la faim dans le monde à partir de ce lundi à Rome, à l'occasion d'un sommet organisé par la FAO. La quasi-totalité des dirigeants du G8 en seront absents.

AFP - Plus de 60 chefs d'Etat et de gouvernement se pencheront de lundi à mercredi sur l'"immense tragédie" du milliard d'humains souffrant de la faim, lors d'un sommet organisé par la FAO à Rome, où brilleront par leur absence la quasi-totalité des dirigeants du G8.
"Le combat contre la faim peut être remporté", a assuré le directeur de la FAO (Organisation pour l'Agriculture et l'Alimentation), Jacques Diouf, en appelant la planète à accroître la production agricole de 70% pour pouvoir nourrir plus de 9 milliards d'habitants d'ici 2050.
Alors que le seuil du milliard d'affamés a été franchi cette année, M. Diouf a appelé les Etats à prendre des "engagements concrets" à Rome, chiffrant à 44 milliards de dollars par an les investissements nécessaires dans l'agriculture contre 8 milliards actuellement.
Pour montrer qu'éradiquer la faim n'est pas une utopie, la FAO suggère de suivre les recettes de pays parvenus à réduire le nombre de personnes sous-alimentées depuis les années 90.
Dans un rapport intitulé "des pays qui vont à contre-courant", elle cite en particulier 16 pays dont l'Arménie, le Brésil, le Nigeria, le Vietnam, l'Algérie, le Malawi et la Turquie ayant réussi ou en bonne voie de diviser par deux la faim d'ici 2015.
A la clé de ces succès, la FAO cite un environnement favorable à la croissance, des investissements ciblés sur les populations rurales démunies et une planification à long terme.
Pour sensibiliser les opinions publiques, la FAO a lancé une pétition en ligne (http://www.1billionhungry.org/) et appelé la planète à jeûner samedi ou dimanche en solidarité avec les affamés.
60 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à ce Sommet sur la sécurité alimentaire. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le pape Benoît XVI ont répondu présents, tout comme le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, une délégation fournie de dirigeants sud-américains et africains, ainsi que des personnalités contestées comme le président zimbabwéen Robert Mugabe.
Mais les ONG rassemblées pour un forum de la société civile en marge du sommet se sont montrées sceptiques sur la portée de l'événement.
Médecins sans frontières a déploré l'absence des dirigeants du G8, à l'exception du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.
"C'est une tragédie que les chefs d'Etat (du G8) n'aient pas l'intention d'assister au Sommet", a déploré Daniel Berman de MSF, en rappelant que les huit plus grands pays industrialisés se sont engagés en juillet à consacrer 20 milliards de dollars sur trois ans à l'agriculture.
Les organisations d'aide au développement ActionAid et Oxfam ont dénoncé par avance un sommet qui "risque d'être un gaspillage de temps et d'argent".
La Déclaration qui sera signée à Rome "ne fait que ressasser de vieilles platitudes. La faim doit être divisée par deux d'ici 2015 mais le document ne prévoit aucune ressource pour y arriver. Les pauvres ne peuvent pas se nourrir de promesses", a critiqué Francisco Sarmento, de ActionAid.
Oxfam a dénoncé aussi la tendance de nombreux pays riches à "favoriser l'utilisation de fertilisants chimiques et de nouvelles technologies, notamment en Afrique", au lieu d'"encourager le développement durable et l'agro-écologie".

dimanche 15 novembre 2009

Irina Bokova entre en fonction comme Directrice générale de l'UNESCO


Irina Bokova entre en fonction le 15 novembre comme Directrice générale de l'UNESCO. Son programme, fondé sur "un nouvel humanisme", sera centré sur la solidarité et le dialogue. Elle ouvre son mandat par une visite à Doha (Qatar) le 16 novembre, à l'occasion du premier Sommet mondial de l'innovation dans l'éducation


Publié
UNESCO/M.Ravassard

lundi 9 novembre 2009

la quatrième conférence ministérielle du Forum de coopération Chine-Afrique à Sharm El Cheikh (Egypte

sino-africaine dans tous les domaines, dans le but de faire progresser durablement leurs relations dans l'intérêt de la prospérité commune, et également de promouvoir la paix et la stabilité dans le monde.Les échanges commerciaux entre la Chine, le plus grand pays en développement du monde et l'Afrique, le continent qui regroupe le plus de pays en voie de développement, n’ont jamais cessé de croître d’année en année, avoisinant une centaine de milliards de dollars par an.Le Président égyptien, a souligné dans un discours prononcé à l’ouverture de la conférence, que les deux blocs sont confrontés à des défis sérieux, comme la crise sans précédent de la flambée des prix des produits alimentaires en 2007 et la récession économique mondiale dont les répercussions se font encore sentir.Rappelons que le Forum sur la Coopération sino-africaine, a été créé en 2000 afin d’établir un partenariat stratégique de type nouveau, caractérisé par l'égalité et la confiance réciproque sur le plan politique, la coopération gagnant-gagnant sur le plan économique ainsi que les échanges bénéfiques sur le plan culturel

le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin


BERLIN - L'Allemagne célèbre, en présence de nombreux dirigeants étrangers, le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin, symbole de la fin de la guerre froide et de l'effondrement du communisme.
Un concert en plein air de l'opéra de Berlin, des spectacles et une grande fête à la porte de Brandebourg sont programmés dans la soirée.
Le point d'orgue des festivités, en début de soirée, sera la chute symbolique de mille dominos géants en polystyrène installés sur une portion de 1,5 km de l'ancien tracé du "mur de la honte".
La chancelière Angela Merkel, qui travaillait à l'époque comme scientifique à Berlin-Est, a rendu hommage dans un discours au courage des Allemands de l'Est qui ont contribué à la chute du Mur.
"La nuit du 9 novembre 1989 fut la réalisation d'un rêve. Beaucoup de personnes y ont contribué. Mais cela aurait été impossible sans le courage du peuple de l'ex-Allemagne de l'Est", a dit Angela Merkel, premier chancelier de l'histoire à avoir grandi à l'Est du Mur.
Elle s'était entretenue plus tôt avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui représente les Etats-Unis en l'absence du président Barack Obama.
Le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président russe Dmitri Medvedev assisteront également aux festivités.
"Le mur est tombé. Deux Berlin ne font plus qu'un. Deux Allemagnes ne font plus qu'une. Deux Europes ne font plus qu'une", devait déclarer Gordon Brown lundi soir selon le texte de son discours à venir.
"La majesté (de l'instant) ne réside pas dans la présence d'une structure, mais dans son absence", devait-il ajouter, tout en rendant hommage à "l'esprit inébranlable" de ceux qui ont osé "rêver dans l'obscurité" du monde communiste.
De grands acteurs de l'époque sont aussi attendus dans la capitale allemande, l'artisan de la "perestroïka" Mikhaïl Gorbatchev ou encore Lech Walesa, qui mena les premiers grands mouvements de contestation anticommunistes, en Pologne à la tête du syndicat Solidarité au début des années 1980.
PUB DE GORBATCHEV, KOHL ET BUSH PÈRE
Les chaînes de télévision ont diffusé en boucle tout au long du week-end documentaires et témoignages sur ce moment historique qui bouleversa le visage de l'Europe, préluda à la réunification de l'Allemagne un an plus tard, le 3 octobre 1990, et accéléra l'implosion de l'Union soviétique, en 1991.
"Il n'y a sans doute eu aucun grand tournant aussi radical et immédiatement visible que le 9 novembre 1989", souligne le quotidien Kölnische Rundschau dans un éditorial.
"Toute personne qui se trouvait peu avant huit heures du soir à la porte de Brandebourg aurait considéré comme un rêve absurde de voir une foule de gens en haut du Mur quatre heures plus tard."
Pour contrer l'exode massif de ses ressortissants vers la capitaliste Berlin-Ouest, le régime communiste est-allemand entreprit d'ériger une "barrière de protection antifasciste" aux premières heures du 13 août 1961.
Selon une étude publiée cette année, 136 personnes au moins périrent en tentant de franchir le Mur pendant les 28 ans qui séparent cette date du 9 novembre 1989.
Plusieurs milliers, toutefois, parvinrent à échapper aux mines, aux chiens et aux gardes postés dans des miradors à l'aide d'ingénieux systèmes de tunnels, de caches aménagées dans des voitures, pour passer à l'Ouest.
La chute du mur de Berlin fut le point d'orgue de plusieurs mois de rassemblements de plus en plus massifs pour la liberté. Les premiers exodes d'Allemands de l'Est avaient eu lieu durant l'été via la frontière hongroise avec l'Autriche. chute de ces plaques de polystyrène - hautes de 2,5 mètres - symbolise l’effet domino ayant abouti à la fin du Rideau de fer. C’est en Pologne qu’ont eu lieu les premiers mouvements de contestation contre l’Union soviétique, menés par Lech Walesa et son syndicat Solidarnosc. Une série d’incidents ont suivi dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, notamment en Hongrie et en Tchécoslovaquie. Le summum de la contestation est atteint à Berlin le 9 novembre 1989, jour du démantèlement du Mur, symbole du Rideau de fer. Quelques mois plus tard, les deux Allemagnes sont réunifiées, l’URSS implose finalement en 1991.Une série de concerts, des spectacles, une chaîne humaine, des feux d’artifice, prévus à la porte de Brandebourg, doivent clore cette journée de commémoration

mercredi 4 novembre 2009

L'Afrique reprend les négociations à Barcelone sur le climat



BARCELONE - L'Afrique a mis fin mardi soir à son boycott des entretiens de Barcelone, dernière réunion sur le climat avant le sommet de Copenhague, pour presser les pays riches d'adopter des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre plus ambitieux pour 2020.
"Nous avons été en mesure de parvenir à une solution", a dit sans autre précision aux délégués John Ashe, qui dirige le groupe chargé de présider les débats.
Des réunions portant sur le dispositif qui est censé prendre la suite du protocole de Kyoto, l'un des deux dossiers devant faire l'objet d'un nouvel accord sur le climat, le mois prochain au Danemark, avaient été annulées mardi du fait de ce mouvement de protestation.
L'Afrique avait décidé de bouder ces réunions en estimant que les pays industrialisés ne prenaient pas les discussions assez au sérieux, ni avec un sentiment d'urgence suffisant.
Le protocole de Kyoto fait obligation à tous les pays industrialisés, hormis les Etats-Unis, de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) à l'horizon 2012. Pour les pays en développement, la conclusion d'un nouvel accord à Copenhague dépend de réductions beaucoup plus importantes que celles qu'envisagent les Etats développés d'ici à 2020.
"En Afrique, des gens souffrent maintenant, des gens meurent maintenant, alors que les pays développés ne sont pas disposés à formuler (...) des réductions ambitieuses", avait déploré dans la journée Kemal Djemouai, président du groupe africain.
Les pays africains avaient dit qu'ils ne retourneraient aux pourparlers que si les Etats riches acceptaient d'envisager des réductions de GES beaucoup plus fortes comme base d'un nouvel accord à la conférence prévue à Copenhague du 7 au 18 décembre.
Les négociations en cours à Barcelone constituent la dernière réunion internationale sur le climat avant Copenhague.
ACCORD-CADRE POSSIBLE À COPENHAGUE ?
Des entretiens menés parallèlement sur les engagements de tous les pays - Etats-Unis compris - pour la lutte contre le réchauffement climatique, s'étaient poursuivis normalement dans la journée dans la capitale catalane.
Jusqu'ici, les pays développés ont proposé de réduire d'entre 11 et 15% par rapport à 1990 leurs émissions de GES d'ici à 2020. De nombreux pays émergents et en développement souhaitent, eux, que les plus riches réduisent leurs GES de 40%.
Les Etats africains accusent les pays riches de ne pas combattre à une échelle appropriée le changement climatique qui menace d'infliger les famines et les pénuries les plus dures aux pays pauvres en provoquant inondations, sécheresses, vagues de chaleur et montée du niveau des mers.
"Nous demandons (des réductions plus fortes) parce que nous sommes sous la pression du changement climatique", a fait valoir la Kényane Grace Akumu.
Artur Runge-Metzger, délégué principal de la Commission européenne, a dit que l'UE comprenait jusqu'à un certain point la colère africaine. Mais il a noté que l'on pouvait aborder à Barcelone d'autres questions concernant les futurs chantiers du protocole de Kyoto, par exemple le rôle des forêts en matière d'absorption de carbone ou le défrichement des terres.
Tous les pays en développement ont réaffirmé que les Etats riches tentent de "tuer Kyoto" en le diluant dans un accord mondial plus général. Ils y voient une tentative pour forcer les pays pauvres à fournir de plus grands efforts.
A Washington, où il s'apprêtait à rencontrer le président Barack Obama, le président de la Commission européenne, José Barroso, a déclaré aux journalistes que l'on ne parviendrait pas à un traité international en bonne et due forme à Copenhague, mais qu'un accord-cadre demeurait possible.
A Londres, où il s'est entretenu avec le Premier ministre britannique Gordon Brown, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki Moon, a jugé possible un accord important à Copenhague mais en reconnaissant qu'il ne fournirait pas tous les détails voulus quant à la suite à donner au protocole de Kyoto.
Version française Philippe Bas-Rabérin et Guy Kerivel

lundi 2 novembre 2009

Le prix Goncourt attribué à Marie Ndiaye


Marie NDiaye, écrivain français de père sénégalais et lauréate du prestigieux prix littéraire français Goncourt, a expliqué lundi qu'elle se sentait désormais "suffisamment mûre pour approcher l'Afrique", un continent qu'elle connaît "très mal".
"C'est la première fois, effectivement, que je me sens suffisamment mûre pour approcher l'Afrique que je connais finalement très mal et très peu puisque je n'y suis allée jusqu'à présent que deux ou trois semaines", a-t-elle indiqué sur Radio France Internationale (RFI), très écoutée sur le continent africain.
"Avant, je ne me sentais pas les épaules pour aborder ce sujet ou en tout cas ce lieu-là. Maintenant, je me sens plus capable de le faire", a-t-elle ajouté.
Née en 1967 à Pithiviers, dans le centre de la France, elle a très peu connu son père, qui est revenu au Sénégal alors qu'elle avait trois ans. Elle a été élevée par sa mère, originaire de la plaine de la Beauce (centre) et a grandi dans la banlieue parisienne.
Elle vit actuellement à Berlin.
"Avant, je pense que l'Afrique était présente mais de manière plus obscure et énigmatique. C'est la première fois, là, qu'elle est citée", a ajouté l'auteur de "Trois femmes puissantes", récit de trois destins de femmes sénégalaises, tiraillées entre l'Europe et l'Afrique.
"Est-ce que j'essaye de trouver un lien? Oui, sans doute, en tout cas, j'essaie de comprendre, un peu, ce que c'est que l'Afrique, ce que c'est qu'être Africain, Africaine".
"J'essaie de le comprendre même si je sais que maintenant, d'une certaine façon, il est trop tard, c'est à dire que je n'aurais plus jamais d'enfance africaine, de jeunesse africaine, donc c'est une compréhension qui restera intellectuelle finalement et pas émotive, pas affective ni sensible

Il était une fois notre terre - Le Commerce Equitable

http://www.wat.tv/video/il-etait-fois-notre-terre-1vzdi_iedf_.html






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IL FAUT REGARDE LES videos

mercredi 28 octobre 2009

Conférence générale de l’UNESCO : Irina Bokova prend la relève


La 35e session de la Conférence générale de l’UNESCO qui s’est achevée aujourd’hui a été marquée par l’élection d’Irina Bokova comme Directrice générale de l’Organisation et l’adoption du nouveau programme et budget (2010-2011). Deux tables rondes ministérielles, consacrées respectivement à l’éducation et aux océans, un Forum ministériel et le lancement du Rapport mondial Investir dans la diversité culturelle et le dialogue interculturel, ont également été organisées au cours de cette session.
Organe suprême de l’UNESCO, la Conférence générale réunit tous les deux ans les représentants des 193 Etats membres. Plus de 3 000 participants - dont 8 chefs d’Etat et de gouvernement, et près de 260 ministres ou vice ministres - ont assisté à cette session qui s’est tenue au siège de l’Organisation du 6 au 23 octobre et qui a été présidée par Davidson Hepburn (Bahamas). A l’ouverture de la Conférence, Koïchiro Matsuura, Directeur général dont le mandat s’achève le 14 novembre, est revenu sur ses dix années passées à la tête de l’UNESCO et sur la politique de réforme mise en oeuvre durant cette période: « En mobilisant une masse critique de compétences et de ressources à l’appui de quelques programmes prioritaires, l’UNESCO a renforcé à la fois son impact et sa crédibilité. Aujourd’hui, le monde sait ce que l’UNESCO défend. Notre voix est entendue, et elle est écoutée ». Le 22 octobre, en présence du Président sénégalais, Abdoulaye Wade, la Conférence générale a rendu un hommage solennel à Koïchiro Matsuura, louant notamment « les efforts énergiques qu’il a faits pour moderniser l’UNESCO en dépit de sévères contraintes budgétaires ». Dans son discours de clôture, le Directeur général a souligné que la Conférence générale avait été « placée sous le double signe de la consolidation et de l’ouverture aux enjeux de l’avenir » et qu’elle s’était imposée comme une « véritable instance de réflexion et d’échange ». Le 15 octobre, la Conférence a élu Irina Bokova (Bulgarie) Directrice générale de l’Organisation en remplacement de Koïchiro Matsuura. Son nom avait été proposé par le Conseil exécutif le 22 septembre dernier. Elle est la première femme et la première représentante d’Europe de l’Est à accéder à cette fonction. Lors de son installation, le 23 octobre, Irina Bokova s’en est dit très fière et elle a ajouté : « Mon accession à cette haute fonction est un message de confiance pour toutes les femmes du monde. C’est le signal qu’elles doivent avoir accès au savoir et au pouvoir, afin d’apporter leur contribution à la société, et de prendre part à la marche du monde ». Elle a précisé qu’elle entendait répandre le message qu’aucun développement n’était possible sans une action décidée en faveur de l’égalité entre les sexes. Irina Bokova a également déclaré : « Est, Ouest, Nord, Sud : je vais m’employer à édifier d’innombrables passages entre ces parties du monde, désormais toutes inscrites dans la mondialisation. Cette mondialisation face à laquelle nous devons rester vigilants, car si elle émancipe, si elle a aidé des millions de personnes à sortir de la pauvreté et de la misère, elle porte aussi en elle le danger d’uniformiser notre monde de diversités ». La Directrice générale élue est revenue sur le nouvel humanisme qu’elle entend défendre : « La diversité culturelle et le dialogue entre les cultures participent à l’émergence d’un nouvel humanisme où le global et le local se réconcilient, et à travers lequel nous réapprenons à construire le monde. […] Pour moi, l’humanisme est une aspiration à la paix, à la démocratie, à la justice et aux droits de l’homme. Pour moi, l’humanisme est une aspiration à la tolérance, au savoir et à la diversité des cultures. Il s’enracine dans l’éthique et dans la responsabilité sociale et économique. Il s’incarne dans l’assistance aux plus vulnérables. Il est au cœur de l’engagement dans la lutte contre les grands défis communs, notamment le respect de l’environnement ». Elle a remercié Koïchiro Matsuura d’avoir par ses réformes mis l’UNESCO « sur le bon chemin » et elle a annoncé qu’elle poursuivrait son action. Lors de cette 35e session, les Iles Féroé ont rejoint l’UNESCO en tant que membre associé. Ce qui porte à 200 (193 Etats membres et 7 membres associés) le nombre total de membres de l’UNESCO. Conformément au rôle qui lui est dévolu par l’Acte constitutif de l’Organisation, à savoir « déterminer l’orientation et la ligne de conduite générale de l’UNESCO », la Conférence générale a passé en revue l’ensemble des Programmes de l’Organisation, révisé la Stratégie à moyen terme (2008-2013) et adopté le programme et budget pour 2010-2011. Pour ce biennum à venir, la Conférence générale a adopté le scénario proposé par le Directeur général, à savoir un budget de 653 millions de dollars (en augmentation de 3,5% en valeur nominale). Avec 118,5 millions de dollars, l’éducation reste la première des priorités. Parmi les nombreuses décisions de la session, on relèvera en matière d’éducation l’accent mis sur l’alphabétisation, les enseignants et le développement des compétences pour le monde du travail. Des fonds supplémentaires ont été prévus pour la vingtaine de pays, notamment africains, qui sont les plus éloignés des objectifs de l’Education pour tous, et des centres consacrés à l’éducation vont voir le jour en Asie. Dans les domaines des sciences (59 millions de dollars), la Conférence générale a souhaité conforter le travail de la Commission océanographique intergouvernementale (COI), responsable du système mondial d’alerte aux tsunamis, et celui du Programme sur l’homme et la biosphère (MAB). Elle a aussi décidé la création de plusieurs centres traitant de l’eau, de formation à la bio-informatique et de technologies spatiales au service du patrimoine culturel et naturel. S’agissant des sciences sociales et humaines (Près de 30 millions de dollars), la Conférence a demandé l’élaboration d’un rapport sur l’opportunité d’établir un projet de déclaration de principes éthiques en rapport avec le changement climatique. Elle a également approuvé la création au Cap-Vert de l’Institut d’Afrique de l’Ouest pour la recherche internationale sur l’intégration régionale et les transformations sociales. Dans le domaine de la culture (53 millions de dollars), la Conférence a fixé deux priorités : la sauvegarde et la gestion du patrimoine matériel et immatériel, la promotion de la diversité des expressions culturelles, des langues, du multilinguisme et du dialogue des cultures. Elle a notamment demandé aux Etats membres de participer en 2010 aux célébrations de l’Année internationale du rapprochement des cultures (2010). La création de plusieurs centres placés sous l’égide de l’UNESCO et consacrés au patrimoine a également été décidée. En ce qui concerne la communication et l’information (33 millions de dollars), la Conférence générale a demandé la poursuite des activités en faveur de la liberté de la presse et réitéré son soutien au Programme international pour le développement de la communication (PIDC) et au Registre de la Mémoire du monde Huit chefs d’Etat ou de gouvernement, ainsi que la Cheikha Mozah Bint Nasser Al Missned, Présidente de la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement et Envoyée spéciale de l’UNESCO pour l’éducation de base et l’enseignement supérieur, ont participé à cette Conférence générale. Il s’agit de Najib Razak, Premier Ministre de Malaisie, de Filip Vujanovic, Président du Monténégro, d’Abdullah Gül, Président de la République de Turquie, de James A. Michel, Président des Seychelles, du Cheikh Khalifa Bin Salman Al-Khalifa, Premier Ministre du Bahreïn, du Cheikh Amani Abeid Karume, président de Zanzibar (République-Unie de Tanzanie), d’Ismaël Omar Guelleh, Président de Djibouti, et d’Abdoulaye Wade, Président du Sénégal. De plus, Michaëlle Jean, Gouverneure générale du Canada, s’est adressée le 5 octobre au Conseil exécutif réuni en séance spéciale et elle a inaugurée l’exposition intersectorielle « Cultures et développements » qui s’est tenue à l’UNESCO pendant toute la durée de la Conférence générale. En clôturant la Conférence générale, son Président Davidson Hepburn a souligné que le moment de l’action était venu. Il a exprimé sa foi dans l’avenir de l’UNESCO, ainsi que dans la détermination et la compétence d’Irina Bokova. Mais il a précisé : «Nous devons comprendre que pour toutes nos tâches, nous avons besoin de partenaires. L’UNESCO ne peut pas faire seule tout ce qu’elle a à faire ».
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Auteur(s):UNESCOPRESSE
Source:Communiqué de presse N°2009 –132
23-10-2009

Dire Dawa remporte le «Best Project Award" lors de la Journée des villes »

Dire Dawa remporte le «Best Project Award" lors de la Journée des villes » L'Ethiopien Journée des villes »a été décidé qui sera célébrée le 23 Octobre chaque année en vue de promouvoir largement les programmes de développement urbain et le renforcement de leur application. La célébration de la journée permettrait de partager les meilleures pratiques et créer une concurrence constructive entre les villes. Cette année, la Journée éthiopienne des villes »a été célébrée à travers divers événements 22-26 Octobre 2009. Expositions et colloques ont été organisés dans le cadre de la journée. Un consensus a été atteint notamment entre les universités et autres établissements d'enseignement qui sont basés dans les villes sur les moyens de soutenir le développement urbain. Quelque 19 villes a créé un forum de coopération commune. "Best Project Award» a également été organisée pour les villes. Dire Dawa, la ville se fait d'abord à son projet de couche de béton tandis que Hawassa Bishoftu et s'est classé deuxième et troisième pour la gestion des déchets secs et des projets de l'entreprenariat féminin respectivement. Il a été indiqué que tous les projets qui ont été nominé pour le "Best Project Award» sera élargir à d'autres domaines. S'exprimant à la clôture de l'événement d'une semaine, le travail et le ministre du Développement urbain, M. Kassu Illala indiqué que l'événement a présenté des morceaux préliminaire mais importante du travail. L'an prochain, la Fête des villes éthiopiennes »sera célébrée dans la ville de Hawassa.

jeudi 22 octobre 2009

L'Ethiopie demande une aide pour 6,2 millions d'habitants



ADDIS ABEBA - L'Ethiopie demande une aide d'urgence pour nourrir 6,2 millions de personnes, 25 ans après la grande famine qui a fait un million de morts dans le pays.
Cinq ans de sécheresse rendent aujourd'hui la situation dramatique pour plus de 23 millions d'habitants dans sept pays d'Afrique orientale, selon les organisations humanitaires.
Soulignant que les pluies cette année ont été particulièrement faibles, le ministre éthiopien de l'Agriculture et du Développement rural, Mitiku Kassa, a demandé 159.410 tonnes de vivres, d'une valeur de 80 millions d'euros, 11 tonnes de nourriture pour enfants et 30 millions d'euros pour des besoins non alimentaires.
Fidelle Sarassaro, coordinateur de l'Onu pour l'aide humanitaire, a de son côté exhorté le gouvernement éthiopien à assurer un libre accès aux travailleurs humanitaires vers l'est de la Somalie, déchirée par la guerre.
L'ONG Oxfam a quant à elle appelé jeudi à mettre fin aux réactions automatiques face aux crises alimentaires. Si l'envoi de vivres sauve des vies, il ne règle rien à long terme et les communautés exposées aux risques de sécheresse devraient être prémunies en amont, estime l'organisation.
Tsegaye Tadesse, version française Jean-Stéphane Brosse

mercredi 14 octobre 2009

La crise économique dévaste la "planète faim"

14 octobre 2009, Rome - La forte recrudescence de la faim déclenchée par la récession économique mondiale accable les populations les plus pauvres des pays en développement, dévoilant la fragilité du système alimentaire mondial qui nécessite une réforme urgente, indiquent la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM).La conjugaison des crises alimentaires et économiques a fait grimper le nombre de personnes affamées à des niveaux sans précédent: plus d'un milliard d'êtres humains sont sous-alimentés, selon les estimations de la FAO. La quasi-totalité de ces individus vit dans les pays en développement. En Asie et dans le Pacifique, leur nombre est estimé à 642 millions; en Afrique subsaharienne, à 265 millions; en Amérique latine et aux Caraïbes, à 53 millions; au Proche-Orient et en Afrique du Nord, à 42 millions; et dans les pays développés, à 15 millions, selon le rapport annuel de la FAO sur la faim, L'Etat de l'insécurité alimentaire dans le monde, préparé cette année en collaboration avec le PAM.Ce rapport paraît à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation qui sera célébrée le 16 octobre 2009 au siège de la FAO, à Rome, ainsi que dans le monde entier. Une tendance qui se confirmeAvant l'apparition des crises récentes, le nombre de personnes sous-alimentées accusait déjà une montée lente mais régulière au cours de la dernière décennie, indique le rapport.Des progrès appréciables avaient été accomplis dans les années 80 et au début des années 90 en matière de réduction de la faim chronique, essentiellement grâce à l'accroissement des investissements dans l'agriculture qui avait succédé à la crise alimentaire mondiale du début des années 70.Mais entre 1995-97 et 2004-06, à mesure que l'aide publique au développement (APD) consacrée à l'agriculture perdait du terrain, le nombre d'affamés s'est amplifié dans toutes les régions, à l'exception de l'Amérique latine et des Caraïbes. Mais les progrès réalisés dans cette dernière partie du monde ont été par la suite annulés sous l'effet des crises alimentaires et économiques.La hausse du nombre de victimes de la faim, à la fois durant les périodes de prix faibles et de prospérité économique et durant les périodes d'envolée des prix et de récession économique, montre la faiblesse du système mondial de gouvernance de la sécurité alimentaire, souligne la FAO."Les dirigeants mondiaux ont réagi avec détermination à la crise économique et financière. Ils sont parvenus à débloquer des milliards de dollars en une courte période de temps. Il faut lancer immédiatement des mesures énergiques du même ordre pour combattre la faim et la pauvreté", insiste M. Jacques Diouf, Directeur général de la FAO."Le nombre croissant de personnes affamées est intolérable. Nous disposons des moyens économiques et techniques pour mettre un terme à la faim, ce qui fait défaut c'est une volonté politique plus forte pour se débarrasser de la faim à jamais."Il est fondamental d'investir dans l'agriculture des pays en développement, car un secteur agricole en bonne santé est une condition essentielle non seulement pour surmonter la faim et la pauvreté, mais aussi pour assurer la croissance économique, la paix et la stabilité dans le monde", ajoute M. Diouf."Nous nous réjouissons de ce nouvel engagement en faveur de la sécurité alimentaire, mais nous devons agir vite. Il est inacceptable qu'en ce XXIe siècle près d'un individu sur six de la population mondiale soit victime de la faim", déclare de son côté Mme Josette Sheeran, Directrice exécutive du PAM."A l'heure où le monde compte plus d'affamés que jamais auparavant, l'aide alimentaire a chuté a des niveaux historiquement bas. Nous savons ce qui est requis pour combler les besoins urgents des affamés et nous n'avons besoin que des ressources et d'un engagement international pour faire le travail", ajoute Mme Sheeran.Un autre coup dur pour les ménages pauvresL'association de divers facteurs a rendu la crise actuelle particulièrement dévastatrice pour les ménages pauvres des pays en développement.En premier lieu, la crise touche simultanément de vastes régions du monde, réduisant l'envergure des mécanismes habituels d'adaptation, comme la dévaluation, les emprunts, le recours accru à l'aide publique au développement, ou les envois de fonds par les migrants.Deuxièmement, la crise économique exacerbe la crise alimentaire qui a déjà pesé lourdement sur les stratégies d'adaptation des populations pauvres, frappant les plus vulnérables en les empêchant de se relever.Confrontées à la flambée des prix alimentaires, à la baisse des revenus et des emplois et ayant déjà vendu leurs actifs, réduit leur consommation d'aliments et leurs dépenses de biens essentiels, tels que soins de santé et éducation, ces familles risquent de s'enliser davantage dans la misère et le cercle vicieux de la faim et de la pauvreté.L'heure est à l'actionLe troisième facteur qui différencie cette crise de celles des années passées est la meilleure intégration, à la fois financière et commerciale, des pays en développement, par rapport à il y a 20 ans, dans l'économie mondiale, ce qui les rend plus vulnérables aux changements intervenant sur les marchés internationaux. De nombreux pays ont accusé une chute de leurs échanges commerciaux et de leurs flux financiers dans tous les domaines, et assisté au recul de leurs recettes d'exportation, de leurs investissements étrangers, de l'aide au développement et des envois de fonds. Autant de facteurs qui non seulement restreignent les possibilités d'emploi, mais également les fonds disponibles pour les gouvernements en faveur de programmes de promotion de la croissance et d'aide aux personnes vulnérables.Les 17 économies principales d'Amérique latine, par exemple, ont reçu 184 milliards de dollars de flux financiers en 2007. Ces capitaux ont été quasiment divisés par deux en 2008 (89 milliards) et devraient être à nouveau réduits de moitié et chuter à 43 milliards en 2009, déplore le rapport. Cela signifie que la consommation doit être réduite, et pour certains pays à faible revenu et à déficit vivrier, l'ajustement de la consommation pourrait se traduire par une réduction drastique des importations vivrières et autres biens d'importation, tels que matériel sanitaire et produits pharmaceutiques.Le rapport comporte des études de cas compilées par le PAM dans cinq pays - Arménie, Bangladesh, Ghana, Nicaragua et Zambie - illustrant la situation critique des ménages face à la baisse des envois de fonds de l'étranger et autres impacts de la récession, et les mesures adoptées par les gouvernements en réponse à la crise - investissements dans l'agriculture et les infrastructures et mise en place de filets de sécurité. Ces interventions permettront de sauver des vies humaines et des familles, indique le rapport, mais compte tenu de la gravité de la crise, il reste encore beaucoup à accomplir.La FAO et le PAM continuent à préconiser une approche de solution durable sur deux fronts pour affronter à la fois la crise aiguë de la faim à court terme, attisée par les pénuries alimentaires et la faim chronique à plus long terme, symptôme de pauvreté extrême. "Les petits agriculteurs ont besoin d'un accès aux semences de qualité, aux engrais, au fourrage et aux technologies pour leur permettre de doper la productivité et la production", souligne le Directeur général de la FAO. "Et leurs gouvernements nécessitent des outils économiques et politiques pour accroître la productivité et la résilience de leur secteur agricole face aux crises.". L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde 2009 est disponible sur www.fao.org/docrep/012/i0876f/i0876f00.htm. La FAO a également publié un nouveau site Internet sur la faim dans le monde qui comprend des cartes interactives montrant les pourcentages de la population mondiale souffrant de la faim au cours des dernières décennies et offrant des donnés spécifiques par pays:
www.fao.org/hunger/page-daccueil-de-la-faim/fr/

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dimanche 11 octobre 2009

La France soutient la position africaine sur les changements climatiques


La France soutient la position africaine sur les changements climatiques Un ministre français en visite affirme que la France apportera tout son soutien position de l'Afrique au cours de la prochaine conférence internationale sur le changement climatique qui aura lieu en Décembre 2009 à Copenhague, Danemark. S'entretenir avec le Premier ministre Meles Zenawi au bureau du premier ministre le vendredi, de l'écologie française, de l'énergie, les technologies vertes, et ministre du Développement durable, Jean-Louis Borloo a déclaré que son pays est prêt à soutenir la position africaine sur les négociations sur le changement climatique à tenu à Copenhague, Danemark. Jean-Louis Borloo a déclaré aux journalistes après la discussion qu'il est convaincu Afrique mérite en effet des résultats tangibles de négociations sur le climat à venir le changement. Par conséquent, le ministre a dit, la France fera tout son possible pour soutenir la position du continent africain à inverser les effets néfastes du réchauffement climatique. Position de l'Afrique, qui doit être présenté par le Premier ministre Meles Zenawi, les demandes de réduction systématique des émissions de carbone, les assistances au renforcement des capacités et transfert de technologie pour supporter le réchauffement climatique, et des compensations pour les effets néfastes de la crise. Pendant ce temps, les deux parties ont tenu des discussions fructueuses même jour que la façon de renforcer davantage les relations existantes Ethio bilatéral, la France, selon un haut fonctionnaire du gouvernement qui ont assisté à la discussion.

vendredi 9 octobre 2009

Barack Obama prix Nobel de la paix


Le prix Nobel de la paix 2009 a été attribué au président américain Barack Obama "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples", annonce le jury du prix à Oslo.

lundi 5 octobre 2009

Le prix Nobel décerné à trois Américains


Le prix Nobel de Médecine 2009 a été attribué à l'Australo-américaine Elizabeth Blackburn et aux Américains Carol Greider et Jack Szostak pour leurs travaux sur l'enzyme télomérase qui protège les cellules du vieillissement, a annoncé lundi à Stockholm le comité Nobel.Ils ont reçu le prix pour leurs travaux sur cette enzyme qui "protège les chromosomes du vieillissement", a indiqué le comité dans son communiqué."Cette année le prix Nobel de Physiologie ou de Médecine est attribué aux trois scientifiques qui ont trouvé la solution à un problème majeur en biologie: comment les chromosomes peuvent être entièrement copiés durant la division cellulaire et comment ils sont protégés contre la dégradation", selon le communiqué."Les lauréats du Nobel ont montré que la solution se trouvait dans les terminaisons des chromosomes, les télomères, et dans une enzyme qui les forme, la télomérase", ajoute le comité.Cette enzyme pourrait être la clé de la jeunesse éternelle car elle est impliquée dans le vieillissement cellulaire. Elle joue également un rôle déterminant dans la cancérisation des cellules."Les découvertes de Blackburn, Greider et Szostak ont ajouté une nouvelle dimension à notre compréhension des cellules et éclairé les mécanismes de la maladie et stimulé le développement de nouvelles thérapies possibles", conclut le communiqué.L'année dernière, le prix avait récompensé l'Allemand Harald zur Hausen et les Français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier pour leurs travaux séparés sur les virus responsables du cancer du col de l'utérus et le sida.L'annonce du prix de Médecine sera suivie les prochains jours par ceux de Physique, Chimie, Littérature, Paix puis Economie qui cloturera la saison le lundi 12 octobre.Dans chaque catégorie, le prix Nobel est accompagné d'une récompense de 10 millions de couronnes suédoises (980.000 euros) éventuellement à partager entre un maximum de trois lauréats.La remise des prix doit avoir lieu comme chaque année le 10 décembre à Stockholm (Médecine, Physique, Chimie, Littérature, Economie) et à Oslo (Paix).
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jeudi 1 octobre 2009

Éthiopie dévoile plus ancien squelette


Éthiopie dévoile plus ancien squelette des hominidés Les scientifiques travaillant dans le rift Afar, en Ethiopie, a annoncé jeudi de nouveaux résultats d'une enquête de 17 années sur les 4,4 millions d'années, ancien hominidé Ardipithecus ramidus. Les résultats seront publiés dans le numéro du 2 Octobre spécial de la revue Science. Ces résultats ouvrent un nouveau chapitre sur l'évolution humaine par l'extension des connaissances dans une période mal connue auparavant, seuls quelques millions d'années après la vie humaine a divergé de celle conduisant à des chimpanzés. Les résultats révèlent la nature de l'ancêtre de l'homme qui était là avant les mieux connus "homme-singe" australopithèques, jusqu'à présent, les premiers hominidés plus complètement connu, grâce aux fossiles, comme le squelette partiel de "Lucy" découverte en Ethiopie en 1974. Les nouveaux fossiles révèlent les premières étapes de l'évolution que nos ancêtres nous ont prises après avoir divergent de notre ancêtre commun avec les chimpanzés. La découverte pièce maîtresse est de 4,4 million-year-old squelette partiel d'une femme surnommée "Ardi.» L'équipe récupéré d'importantes parties du squelette dont le crâne avec des dents, des bras, des mains, du bassin, des jambes et des pieds. Ceci est maintenant le plus tôt squelette connu du rameau humain de l'arbre généalogique des primates. Notre succursale constitue la famille zoologique "Hominidae;" "hominidés» comprennent l'Homo sapiens ainsi que des espèces plus proches des humains que pour les chimpanzés et les bonobos, nos plus proches parents vivants. Les découvertes de nouvelles idées sur la façon dont les hominidés aurait pu être produit à partir d'un singe ancestral.

dimanche 27 septembre 2009

La nouvelle halte-garderie du centre d'animation inaugurée saint-jean à villeurbanne


Tout neuf et agrandi, le bâtiment de la halte-garderie du centre d'animation a été inauguré vendredi. Elus, habitants et enfants, mais aussi personnels, tout le monde était convié à l'événement.
Plus qu'une remise aux normes, il s'agit véritablement d'un changement. Le bâtiment de la halte a été agrandi de 90 m2, soit une superficie totale de 245 m2. Pas moins de huit mois de travaux ont été nécessaires, ces derniers ayant débuté fin 2008. Pas moins de 405 000 euros ont été investis pour la réhabilitation. Une réserve parlementaire de 15 000 euros a été débloquée pour l'achat du mobilier.
Au final, c'est un bâtiment avec une cuisine satellitaire, une entrée indépendante et une capacité de vingt places qui a été inauguré. Un effort particulier a notamment été accordé à l'isolation.
« Il faut que cela continue, le quartier en a besoin » insiste Milouka Hadj-Mimoum. « Le centre et les habitants en avaient besoin. Il faut que notre quartier soit désenclavé ». Lors des discours, le maire, Jean-Paul Bret, et Pascale Crozon, députée, ont souligné les efforts entrepris pour aménager davantage le quartier. La halte-garderie n'est qu'une étape dans le processus. Des projets sont en cours, notamment l'aménagement de l'allée du Mens, qui devraient attirer une nouvelle population dans le quartier.Elus et habitants devant le bâtiment / Photo R. ChaabniaARTICLE PUBLIER PAR LE PROGRE DE VILLEURBANNE

Visite officielle de la délégation de Dire Dawa à Villeurbanne

jeudi 24 septembre 2009

mardi 22 septembre 2009

Récit de la visite officielle de la délégation de Dire dawa à Villeurbanne

La délégation de Dire Dawa était composée du Maire et de son épouse, du 1er adjoint au Maire, du directeur général des services, de la directrice de la santé et du représentant de l’association France Ethiopie à Dire Dawa. La visite a eu lieu du 10 au 17 septembre et a été dense, riche, intéressante, chaleureuse et source de motivation pour la poursuite des projets. Je tiens particulièrement à remercier le Maire de Villeurbanne et toute son équipe, en particulier Philippe Durbec, pour l’organisation et l’accueil. Merci aussi à Pascale Crozon, Députée du Rhône, pour sa présence inconditionnelle à tous les événements ayant trait de près ou de loin à l’association France Ethiopie. Le point fort de son séjour a été la réception offerte à la Mairie de Villeurbanne en l’honneur de la délégation. Elle a rassemblé autour d’un buffet franco-éthiopien, les élus de Villeurbanne, les amis français de l’Ethiopie, les éthiopiens de la région et des habitants de villeurbanne. Merci à tous de votre présence. En tant que président de l’association France Ethiopie, j’étais présent durant tout le séjour avec la délégation, qui est ressortie contente de ce séjour. En vrac, je retiendrais plusieurs temps importants : la visite de la déchetterie, la présentation des services de la mairie de villeurbanne, la visite de l’hôpital de la Croix Rousse, une journée à Paris avec notamment le groupe France-éthiopie de l’assemblée nationale, une journée à Chamonix. Un grand merci à Mahlet, de l’Ambassade d’Ethiopie en France, pour sa présence parmi nous pendant 2 jours. Mon souhait le plus cher est que les relations entre la ville de Dire Dawa et la ville de Villeurbanne se renforcent et que les projets en faveur de mes deux villes de cœur se poursuivent.

dimanche 20 septembre 2009

Une délégation Ethiopienne à l'hôpital de la Croix-Rousse


Le maire Adem Farah Ibrahim, entouré notamment du docteur Tsigereda Kifle, directrice du service de santé, du docteur Workineh, médecin à l'hôpital et président des Amitiés franco éthiopiennes et de Shoki Ali Saïd, président de l'association France Ethiopie, a pu visiter sous la conduite du professeur Ducerf, la maternité de la Croix-Rousse. Ce n'était pas une simple visite, pour la délégation de cette ville jumelée avec Villeurbanne, mais un moment de dialogue afin d'examiner concrètement les possibilités d'une coopération visant à « Améliorer les conditions de santé », comme l'a souligné le maire. Un échange facilité grâce à une connaissance réelle de l'Ethiopie des deux interlocuteurs Lyonnais. En effet, Dominique Bolliet a vécu dans ce pays durant ses années de collège et le professeur Ducerf y a fait un séjour en janvier dernier. Il a pu à cette occasion se rendre compte des besoins de la maternité de Dire Dawa, deuxième ville du pays.
ARTICLE PUBLIER PAR LE PROGRE DE LYON Photo Photo R Luc

vendredi 11 septembre 2009

Une délégation éthiopienne en visite à Villeurbanne


Un drapeau éthiopien flotte, depuis jeudi, sur chacune des façades de l'hôtel de ville en l'honneur des hôtes de la cité. Du 10 au 17 septembre, la ville accueille une délégation de Dire Dawa, deuxième ville d'Ethiopie, avec laquelle la municipalité a signé sur place, le 14 janvier dernier, un accord de coopération décentralisée. Parmi les hôtes de la cité figurent le maire de Dire Dawa, Adem Farah Ibrahim et son épouse, un adjoint et des représentants de son administration, ainsi que Soufian Nouh Omar, représentant de l'association France-Ethiopie à Dire Dawa.

Celle-ci, en collaboration étroite avec son homologue française - que préside Shoki Ali Saïd - avait déjà préparé de longue date cette coopération qui se traduit aussi bien en aides matérielles qu'en aides à la formation. Reçus par le maire dès leur arrivée, jeudi soir, en présence de Samia Belaziz et Gilbert-Luc Devinaz, adjoints, les membres de la délégation ont pris connaissance du programme préparé à leur intention.


ARTICLE PUBLIER PAR LE PROGRE DE VILLEURBANNE
la photo Mme DanielDevinaz

mercredi 26 août 2009

UN GRRAND MONSIEUR Le sénateur américain Ted Kennedy est mort


Le sénateur démocrate américain Edward "Ted" Kennedy, ténor de la vie politique aux Etats-Unis et dernier patriarche de la dynastie Kennedy, atteint d'une tumeur au cerveau, est décédé mardi soir à l'âge de 77 ans, a annoncé mercredi sa famille.

"Edward M. Kennedy -- le mari, le père, le grand-père, le frère et l'oncle que nous aimions tant -- est mort tard mardi soir chez lui à Hyannis Port", son fief dans l'Etat du Massachusetts (nord-est), a déclaré la famille Kennedy dans un communiqué.

"Nous avons perdu le centre irremplaçable de notre famille et une lumière joyeuse dans nos vies mais sa foi, son optimisme et sa persévérance resteront à jamais dans nos coeurs", ajoute le texte. "Il aimait son pays et a voué sa vie à le servir", affirme encore la famille en soulignant son "combat infatigable" pour la justice sociale et contre la pauvreté.

Les hommages de leaders politiques américains et dans le monde ont aussitôt afflué.

Se disant le "coeur brisé", le président américain Barack Obama a déclaré qu'"un chapitre important de notre histoire s'est clos". "Notre pays a perdu un grand leader qui a relevé le flambeau de ses frères tombés, pour devenir le plus grand sénateur américain de notre temps", a-t-il dit depuis Martha's Vineyard (nord-est), où il est en vacances.

Le leader de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a exprimé sa tristesse face à la disparition de "notre patriarche", tandis que Nancy Reagan, l'épouse de l'ex-président conservateur Ronald Reagan, soulignait que son mari "et Ted avaient toujours su trouver un terrain d'entente et ils avaient beaucoup de respect l'un pour l'autre".

A l'étranger, le Premier ministre britannique Gordon Brown a notamment estimé qu'il serait regretté sur "chaque continent", tandis que son homologue irlandais Brian Cowen jugeait que son pays avait "perdu un véritable ami".

Surnommé de "lion de gauche", Ted Kennedy avait fait de la santé et de l'éducation ses deux grands chevaux de bataille et présidait la commission de la Santé au Sénat. Son décès intervient en pleine bataille pour réformer le système de l'assurance maladie aux Etats-Unis.

A la fin de sa vie, il s'était attiré l'admiration de tous dans le combat sans trêve qu'il a mené contre le cancer qui l'a finalement emporté.

Il y a deux semaines seulement, le 11 août, la soeur de Ted, Eunice Kennedy Shriver, était décédée à l'âge de 88 ans. Mais gravement malade, le sénateur, communément appelé "Teddy", n'avait pu assister aux funérailles.

Le sénateur, élu pour la première fois en 1962, avait été opéré en juin pour une tumeur au cerveau, diagnostiquée en mai 2008.

Né le 22 février 1932 à Boston (nord-est), benjamin des neuf enfants de Joseph et de Rosa Kennedy, catholiques d'origine irlandaise, il a représenté le Massachusetts au Sénat des Etats-Unis sans interruption depuis son élection en 1962, dans les rangs démocrates, au siège laissé vacant par son frère John, devenu président.

Juriste, diplômé de l'Université de Harvard et de l'Ecole de droit de l'Université de Virginie, Ted Kennedy était resté dans l'ombre politique de ses frères aînés jusqu'à l'assassinat de Robert, en juin 1968, durant la campagne présidentielle, pour devenir ensuite peu à peu une icône de la gauche américaine.

Connu pour son tempérament de bon vivant, il personnifiait aussi l'opulence et l'élitisme. Au point, selon ses détracteurs, que les scandales de sa vie privée lui auront coûté l'accession aux plus hautes fonctions. Il n'a ainsi jamais obtenu l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle.

Mais il a aussi souffert des nombreuses tragédies qui ont frappé le "clan", dont les assassinats successifs de ses deux frères, le président John Fitzgerald Kennedy en 1963, et en 1968 de Robert, ancien ministre de la Justice, alors candidat à la Maison Blanche. Un autre frère, Joe, pilote, est décédé durant la Seconde guerre mondiale

jeudi 20 août 2009

Kenenisa Bekele ET Le roi Bekele


L'Ethiopien a remporté le 10.000m lundi soir à Berlin, son 4e titre consécutif sur la distance, égalant ainsi le record de son compatriote Haile Gebreselassie


BERLIN Egalement triple champion olympique, Kenenisa Bekele, 27 ans, a précédé, en 26 min 46 sec 31/100, l'Erythréen Zersenay Tadese (26:50.12), qui a longtemps mené, et le Kényan Moses Masai (26:57.39).

Gebreselassie, désormais détenteur du record du monde du marathon, avait triomphé sur la piste en 1993, 1995, 1997 et 1999. Le Kényan Charles Kamarhi avait assuré l'intérim en 2001 à Edmonton (Canada), où Gebreselassie, vieillissant, avait pris la 3e place.

L'Ethiopie, meurtrie par la défaite samedi au 10.000 m dames, en raison de l'absence de la reine Tirunesh Dibaba, a retrouvé son empereur du demi-fond, qui a attendu le dernier tour pour décrocher Tadese.

Double champion du monde du semi-marathon, Tadese a donné à l'Erythrée son premier podium aux Mondiaux. Masai, médaillé de bronze, est le frère de Linet, victorieuse chez les dames il y a deux jours.