mardi 24 mars 2009

Nuit destination Afrique - Ethiopiques

Ethiopiques
Mahmoud Ahmed - Alèmayèhu Eshèté - Gétatchèw Mèkurya
Aldo Romano, Louis Sclavis, Henri Texier
Un voyage en Afrique qui débutera entre jazz et images avec un trio de rêve, rejoint par le photographe Guy Le Querrec. Destination finale : l’Éthiopie, représentée par trois génies de l’âge d’or d’une contrée musicale fascinante et méconnue.
Dans les années 1960 et 70, marquées par le déclin du règne impérial et l’avènement d’une violente dictature militaire, les groupes de soul, les combos et les big bands sont l’espoir vibrant de l’Éthiopie. Défiant la censure, souvent contraints à l’exil, les musiciens éthiopiens ont gravé sur vinyls et cassettes des monuments jazz et funk, des sommets précurseurs de l’afro beat. Ces épopées musicales ont été révélées au monde par un français, Francis Falceto, inventeur d’une collection de disques baptisée Ethiopiques.
Pour la première fois en France, ce concert réunit trois des plus grands artistes immortalisés par Ethiopiques et qui ont façonné le son de leur pays, accompagnés par le groupe Badume.
La voix brûlante et mélancolique du bluesman Mahmoud Ahmed est aujourd’hui célébrée comme l’une des plus belles de notre planète. Alèmayèhu Eshèté, le « James Brown éthiopien », est un artiste mythique à la présence scénique irrésistible. Quant à Gétatchèw Mèkurya, il est un géant du saxophone, au jeu à la personnalité impétueuse et flamboyante.
Les périples africains des jazzmen Aldo Romano, Louis Sclavis et Henri Texier ont débuté voilà vingt ans, à l’initiative du photographe Guy Le Querrec. Ce compagnonnage a donné naissance à un sublime triptyque discographique : Carnets de routes, Suite africaine, African Flashback. Trois voyages sonores dans lesquels Guy Le Querrec, photographe du jazz par excellence, est membre à part entière de ce trio. Parcourant l’Afrique d’ouest en est avec les musiciens, le photographe de l’agence Magnum y a gagné le surnom de « griot du trio ».
Cette réunion légendaire, née lors d’une première tournée en Afrique en 1990, se poursuit aujourd’hui à travers des concerts où Romano, Sclavis et Texier partagent la scène avec les photographies de Le Querrec. Dialoguant avec les images projetées, les musiciens revivent et réinterprètent ces voyages et donnent à entendre leur Afrique, avec lyrisme et

dimanche 22 mars 2009

Johnnie Carson nommé secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires africaines


Pour s’occuper des Affaires africaines, le président Obama a choisi un expert. Johnnie Carson, qui est afro-américain, a toujours eu une passion pour le continent. Il a commencé par être volontaire du Corps de la paix en Tanzanie avant d’entrer au département d’Etat. Sa carrière de diplomate l’amènera à servir dans six pays africains, dont trois en qualité d’ambassadeur : Kenya, Zimbabwe et Ouganda.

Le peu que l’on sait jusqu’à présent de la politique africaine que Johnnie Carson va mener au nom de la nouvelle administration a été exposé le mois dernier par Phil Carter, qui assurait l’intérim. Il a souligné la volonté de Washington de travailler en partenariat avec les Africains. « Avant les Etats-Unis travaillaient pour l’Afrique, nous voulons maintenant travailler avec », a-t-il dit.

Les quatre priorités sur lesquelles les Etats-Unis veulent se concentrer sont la sécurité - en fournissant aux pays africains la formation, l’équipement, la logistique nécessaires à leur stabilité, comme en République démocratique du Congo, au Libéria ou au Sud-Soudan -, la promotion de la démocratie, l’aide économique, qui ne diminuera pas en dépit de la crise (elle devrait être doublée d’ici à 2012, passant de 5 à 10 milliards de dollars), et enfin la continuation du programme de lutte contre le sida qui est considéré comme l’un des succès de George Bush.

Notre dossier spécial

MadagascarLa prise de pouvoir de RajoelinaDernière mise à jour le 21/03/2009 à 22:45 TU

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Irak / Royaume-UniVidéo preuve de vie 22/03/2009 à 15:10 TU

RD CongoVives tensions à l’est 22/03/2009 à 13:43 TU
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Etats-UnisJohnnie Carson nommé secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires africaines22/03/2009 à 05:53 TU
Proche-Orient«Jérusalem, capitale culturelle arabe» hors les murs22/03/2009 à 05:16 TU
Canada / GB / Proche-OrientUn député britannique interdit de séjour au Canada21/03/2009 à 22:15 TU

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enquête participative

samedi 21 mars 2009

L’Ethiopie lance un projet de développement touristique de 63 millions de $




L’Ethiopie a lancé vendredi un grand projet touristique d’un coût de 63 millions de dollars dont l’objectif est de transformer des sites d’attraction touristique en centres communautaires de développement du tourisme durable.

Le ministre de la Culture et du Tourisme, Mohammed Dirir, a déclaré à la radio éthiopienne que le projet, qui va durer cinq ans, vise à faire rester les touristes le plus longtemps dans le pays tout en favorisant la conservation du riche patrimoine historique et culturel.

La Banque mondiale contribuera pour 23 millions de dollars sous forme de prêt tandis que le reste des fonds devrait être fourni par d’autres bailleurs, a déclaré M. Dirir.

Neuf sites potentiels ont déjà été identifiés, notamment Axoum, les églises rupestres de Lalibela, Addis Abeba, Afar Est, Dire Dawa, Sud Konso et Bale.

En dépit de ses nombreux sites d’attraction touristique, l’Ethiopie n’attire environ que 200 000 touristes chaque année

mardi 17 mars 2009

Colloque Business Woman


Colloque Business Woman
Femmes ayant participé au Colloque organisé par Business Woman

Sixième en partant de la gauche, la Présidente d'ELLES AUSSI RHONE - Reine Mataix-Lépinay qui est intervenue lors de la table ronde ,

9ème la Sénatrice du Rhône Muguette DINI à l'origine de la création d' ELLES AUSSI en 1992. Il a beaucoup été question de la parité et de complémentarité, la vision féminine faisant cruellement défaut dans tous les domaines de la Société.

A la fois soirée débat sur les femmes et soirée "paillettes" avec la remise des trophées.

C'est dans le monde politique que la parité est la moins évidente : 18% de femmes à l'Assemblée Nationale, 22% au Sénat a rappelé Muguette DINI Sénatrice du Rhône et Martine David et Reine Mataix toutes deux élues et pourtant "l'équilibre planétaire - est fait de plus de femmes que d'hommes et cela devrait être respecté selon la Sénatrice DINI. Un débat qui s'est clos par le féminisme que Thérèse Rabatel a été obligée de défendre, cette élue Maire-adjointe à Lyon a rappelé que tout simplement le féminisme était la défense de l'égalité femmes-hommes sous les applaudissements de la salle.

photo Elles Aussi Rhône.
http://imp.free.fr/horde/util/go.php?url=http%3A%2F%2Fwww.assoellesaussi.typepad.fr&Horde=85555047c177e3a73c66ed362c6d2cd1

jeudi 12 mars 2009


DIMANCHE 22 MARS 2009
ouverture des portes 20H30 - concert 21H - 10/7 euros - LOC


THE ILILTA BAND
musique traditionnelle :: Ethiopie

Chanteur et joueur de Masinqo (instrument monocorde traditionnel) Chalachew Ashenafi est né dans la région de Gondar, comme la plupart des “troubadours” de son pays. Très jeune, il part rejoindre la capitale Addis Abeba pour se produire dans les cabarets.
Sa popularité grandit, si bien qu’il joue dans différents pays d’Europe. En 2007 il enregistre “Gerager” qu’il présente en live accompagné de ses deux compères, Mesele Asmamaw au krar et Asnake Gebreyes au kebero (percus), tous deux reconnus pour avoir œuvré au sein du célèbre Mohammed Jimmy Mohammed trio (silencieux depuis la disparition de son leader en 2006). Leurs amis THE EX sont fiers de nous les proposer en ouverture à cette soirée exceptionnelle !



THE EX
punk alternatif légendaire :: Pays-Bas


L'histoire a commencé en 79 à Amsterdam. 30 ans, 20 albums et des centaines de concerts plus tard, THE EX est considéré par certains comme la 8ème merveille du monde, vénéré par des groupes indie-rock aussi majeurs que Fugazi ou Sonic Youth et inventeur d'une musique électrique ouverte à tous les vents de la rencontre, de l'impro, du jazz et de la world (notamment au contact des maitres de la musique éthiopienne des 70's). THE EX ou la preuve vivante que la voie du Do It Yourself n'est pas une impasse. Et même si le chanteur habité G.W. SOK a décidé de quitter l'aventure fin 2008, la fougue explosive et

mardi 3 mars 2009


JOURnEE internationale de la femmeÀ Villeurbanne, la journée de la femme est un temps qui rassemble, un temps pour découvrir les cultures d’ailleurs et l'engagement de la femme. Après l’Arménie avec Marinée Pétrossian, le Vietnam avec Duong Thu Huong, l’Algérie avec la sociologue Nacira Guénif-Souilamas, la Ville a choisi cette année de célébrer cette fête avec une grande résistante et trois ambassadrices de pays africains.




"LE ROLE DES FEMMES DANS LA RESISTANCE" - Jeudi 5 mars à 19h00

>> INTERVIEW de Marie Chombart de Lauwe

C'est une présence rare, une parole forte qu'il faut absolument entendre. Marie-José Chombart de Lauwe, Française entrée dans la Résistance à 17 ans, déportée à Ravensbrück et Mauthausen, sera à Villeurbanne, jeudi 5 mars, pour parler du rôle des femmes dans la Résistance. A 86 ans, son combat contre le racisme et l'extrémisme ne faiblit pas. Le récit de sa vie recèle des messages essentiels.

> Quel était le rôle des femmes pendant la Résistance ?

Marie-José Chombart de Lauwe : Les femmes ont joué un rôle primordial et vital dans la base de l'organisation, malheureusement souvent minimisé. Les réseaux étaient dirigés par des hommes, sauf exception, et il n'y a eu que six femmes nommées Compagnons de la libération après la guerre. La plupart d'entre elles ne menaient pas d'actions spectaculaires, elles n'étaient pas au front. Par contre, elles accueillaient, cachaient, tiraient des tracts, servaient d'agents de liaison, livraient des armes… On se méfiait moins d'elles que des hommes. J'ai rencontré des femmes remarquables, comme France Bloch-Sérazin, résistante, juive et communiste, ou Germaine Tillion, avec qui j'étais dans le même block à Ravensbrück, et d'autres, plus modestes, venues de tous les milieux. Mais nous n'étions pas des héroïnes, pour nous il n'y avait pas d'autre solution que la lutte.

Vous aviez 17 ans quand vous êtes entrée dans la Résistance en 1940. Pourquoi cet engagement ?

M.-J. C.de.L. : Grâce à mes parents. Mon père était pédiatre, ma mère sage-femme, ils avaient un grand sens de la justice sociale, ont refusé l'Occupation et l'horreur du nazisme. Nous étions sur l'île de Bréhat, en face de l'Angleterre. Cette situation géographique nous a permis d'organiser des évasions vers l'Angleterre. Nous ne pouvions pas rester passifs. En 1942, nous avons été dénoncés, j'ai été arrêtée et déportée à Ravensbrück, le camp de concentration des femmes. Là-bas, je m'occupais des nouveaux-nés. Ils mouraient presque tous, de maladie ou de dénutrition. Mon père, lui, est mort à Buchenwald.

Vous intervenez souvent dans les lycées, que transmettez-vous aux jeunes générations, soixante-dix ans après ?

M.-J. C.de.L. : Les jeunes me demandent souvent quelle aurait été mon attitude si j'avais imaginé les souffrances et les humiliations qui nous attendaient. Je réponds que oui, bien sûr, je recommencerais et que je saurais mieux agir en connaissance de cause. Je témoigne de ce qui s'est passé, les engage à se battre pour la liberté et le respect de l'être humain. Il faut toujours rester vigilant.

AGENDA : Les femmes dans la Résistance - Conférence-débat, jeudi 5 mars à 19 h – entrée libre – le Rize – 23-25 rue Valentin-Haüy à Villeurbanne – tél : 04 37 57 17 17. Roger Pestourie, ancien résistant, interviendra également au cours de cette rencontre, organisée par l'Anacr (Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance), l'AFMD (Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation) et la FNDIRP (Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes).




>> LA JOURNEE DES FEMMES ENGAGEES - Samedi 7 mars

Une conférence et des spectacles. L'association France Ethiopie propose de réfléchir à la place des femmes dans la société, à travers plusieurs formes d'expression.

Samedi 7 mars, l'association France Ethiopie propose une après-midi de réflexion sur le thème : "Qu'est-ce qu'une femme engagée ?" Temps fort de la manifestation, une conférence réunira une dizaine de femmes venues d'horizons différents. Toutes, à leur manière, jouent un rôle dans la cité. Parmi elles, Tadelech Haile-Mikael, ambassadeur d'Ethiopie en France ou Elizabeth Paula Napeyok, ambassadeur d'Ouganda à l'Unesco. La réflexion sera accompagnée de moments festifs : spectacles de danse, lecture de poésie ou pièce de théâtre. Avec énergie, humour ou tendresse, tous placent la condition des femmes au centre de leurs créations. "La liberté à laquelle chaque être humain a droit passe par le féminisme. A travers cette journée, nous souhaitons mettre en avant toutes ces femmes qui, chaque jour, apportent un peu de chaleur et d'humanité autour d'elles", explique Shoki Ali Said, président de l'association France Ethiopie.

AGENDA : La journée des femmes engagées – samedi 7 mars à partir de 14 h 30 – Centre culturel et de la vie associative – 234 cours Emile-Zola – tél : 04 78 84 75 86.





Télécharger le programme des manifestations organisées (PDF)