dimanche 31 janvier 2010

coup de coeur littéraire




Voici mon coup de coeur. Le dernier ouvrage de Danielle Mitterrand, une femme engagée, pour qui j'ai une grande admiration.


Mot à mot de Danielle Mitterrand
Altermondialisme, Bièvre, Eau, François, Insomnie, Utopie... Des noms ou des notions qui ont marqué le destin unique de Danielle Mitterrand, une femme libre qui, de la Résistance à aujourd’hui, a mis ses engagements en conformité avec ses convictions.
Le choix des entrées et leur développement, fruit d’un dialogue approfondi avec Yorgos Archimandritis, témoignent d’une volonté indéfectible de léguer aux générations futures les fondamentaux d’une société plus humaine.
Cet abécédaire éclaire le parcours de Danielle Mitterrand et dresse ainsi, avec sensibilité et clarté, le portrait d’une des plus grandes personnalités politiques et citoyennes de notre temps.
L’auteur, Danielle MITTERRAND
Présidente de France Libertés, fondation qui défend le statut des biens communs du vivant, Danielle Mitterrand, épouse de l’ancien président de la République François Mitterrand, a œuvré pour la défense des droits de l’homme et des droits des peuples. Elle est l’auteur notamment des ouvrages En toutes libertés (Ramsay), Le Printemps des insoumis (Ramsay) et Le Livre de ma mémoire (Jean-Claude Gawsewitch).
Mot à mot de Danielle Mitterrand
Editeur : Le Cherche Midi

jeudi 28 janvier 2010

Projets et Actualités - Ethiopie: 'Un autre regard sur les déchets. Traitement comparé sur les déchets ici et là-bas'En collaboration avec l'association ' France-Ethiopie Corne de l'Afrique'et avec le soutien de Rregion Rhone alpes , la ville de Villeurbanne et du Grand Lyon, nous organisons du 16 au 25 mars 2010 une exposition sur le traitement comparé des déchets au Burkina-faso, en Ethiopie et au Grand Lyon . Les enfants seront invités à découvrir les différentes formes de traitement et de recyclage des déchets au Burkina-Faso, en Ethiopie et au Grand Lyon à travers des photos mais aussi avec des jeux et des DVD.Le vernissage de l'exposition se fera au Centre Culturel et de la Vie Associative le mardi 16 mars 2010 à 18h.30. Que doit-on jeter deans la poubelle verte? --- Décharge en Ethiopie ------ Recyclage des plastiques pour fabriquer des objets usuels au Burkina-Faso Affiche de l'exposition:
- Exposition EuropéenneDu 18 au 4 juin 2010, nous présenterons une exposition sur les pays européens au CCVA. 17 classes élémentaires de Villeurbanne vont travailler jusqu'en avril sur des pays européens. Cette exposition sera constituée par le travail des enfants. Lors de la visite, ils pourront apprécier les réalisations de leurs camarades et découvrir l'Union Européenne à travers des jeux européens.- Mercredi festif et Vernissage de l'exposition: Le mercredi 26 mai 2010, les enfants ayant visité l'exposition pourront participer à un mercredi festif. Ils découvriront de nombreux jeux européens. Après cette journée éducative, enfants, parents et élus municipaux seront conviés au vernissage de l'exposition qui se terminera par un buffet.
http://enfantciteeurope.com/projets.html

Le tri sélectif et le recyclage expliqué aux enfants

La MLIS, qui s'associe à l'opération d'information sur les déchets mise en œuvre par les deux associations « l'Enfant la cité, l'Europe », et « France-Ethiopie Corne de l'Afrique », accueille en ce moment des classes d'écoles primaires afin de sensibiliser les enfants au tri et au recyclage. La semaine dernière, ce sont les élèves de CM1 de l'école Edouard-Herriot qui se sont prêtés au jeu du tri.
Bénédicte, bibliothécaire au rayon jeunesse, et son collègue Shoki, par ailleurs président de l'association éthiopienne, détaillent les différentes étapes du tri, grands bacs et déchets (nettoyés !) à l'appui. « Notre rôle est d'abord pédagogique », note Bénédicte avant d'expliquer, une bouteille plastique à la main « presque tout ce qui se ferme se recycle. Les médicaments, à retourner à la pharmacie, les ampoules dans les supermarchés, les papiers non froissés dans la poubelle verte. Place ensuite aux possibilités de recyclage pour lesquelles les bibliothécaires ont préparé de multiples exemples. Non sans avoir précisé auparavant qu'il faut 4 000 ans pour qu'une bouteille de verre disparaisse dans la nature. « Alors que le verre est recyclable à l'infini ! ». Et tout ici se termine par des livres. SOURCE DU PROGRE
http://www.lapressedefrance.fr/progres.htm

lundi 25 janvier 2010

avion d'Ethiopian Airlines s'abîme au large de Beyrouth

Quelques heures après le crash d'un avion de la compagnie Ethiopian Airlines, au large de Beyrouth, les opérations de recherches sont en cours pour retrouver les 83 passagers parmi lesquels se trouve Marla Pietton, l'épouse de l'ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton. Le couple, en Afrique du sud pendant trois ans, était arrivé au Liban mi-octobre.
Quatrième accident mortel d’un Boeing 737-800
29 septembre 2006. Un Boeing 737-800 de la compagnie brésilienne Gol percute un petit avion d’affaires avant de s’écraser dans la forêt amazonienne. Aucun des 155 passagers à bord ne survit au crash.
5 mai 2007. Un Boeing 737-800 de la compagnie Kenya Airways à destination de Nairobi (Kenya), s'écrase après son décollage de Douala (Cameroun). Les 115 personnes à bord sont décédées.
25 février 2009. Un Boeing 737-800 TC-JGE de la compagnie Turkish Airlines en provenance d’Istanbul s'écrase à Amsterdam, peu avant son atterrissage. Sur les 134 passagers à bord, 9 décèdent.Outre l’ambassadrice française et les sept membres d’équipage, 54 Libanais, 22 Ethiopiens, un Irakien, un Syrien, deux Libano-Britanniques, un Libano-Canadien et un Libano-Russe auraient embarqué à bord du vol 409 d'Ethiopian Airlines, selon un responsable de l'aéroport.
Quelques heures après l’accident, les équipes de secouristes libanais, aidés de l’armée libanaise et de la force intérimaire des Nations-unies au Liban (Finul), ont retrouvé vingt corps près de la zone où a été localisée l'épave du Boeing. Les plongeurs tentent, également, de récupérer les boîtes noires. Girma Wake, le président de la compagnie aérienne, affirme déjà qu'"il ne devrait pas y avoir survivants".
En outre, les conditions climatiques compliquent les recherches : un orage particulièrement fort sévit sur la capitale libanaise depuis cette nuit et la mer est démontée.
"Une énorme boule de feu"
La possibilité que l’avion ait été touché par la foudre est d’ailleurs envisagée, a-t-on appris d’une source proche de la présidence. Un employé du ministère de la Défense affirme, quant à lui, que l’avion se serait délité en plusieurs morceaux alors qu’il était encore dans les airs. Une thèse appuyée par les dires des salariés d’une station essence située près du lieu de l’accident, qui auraient vu l’appareil explosé en plein vol. "On a vu une énorme boule de feu tomber dans la mer", raconte l’un d’entre eux.
Le boeing s’est abîmé à une vingtaine de km au sud de l'aéroport, et à 5 km des côtes, quelques minutes seulement après son décollage à 02h10 du matin (heure locale). Il devait atterrir à Addis Abeba à 07h50 (heure locale) mais on ne sait toujours pas si l’avion devait seulement faire escale. Il a rapidement perdu contact avec la tour de contrôle. La compagnie aérienne Ethiopian Airlines a dépêché une équipe d'enquêteurs au Liban pour déterminer les causes de l'accident. Le Bureau français d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile participe également à l'enquête.
Le président libanais a fait savoir lors d’une conférence de presse que, pour l’instant, la possibilité d’un acte terroriste était exclu. "Jusqu'ici nous avons écarté tout acte de sabotage", a-t-il affirmé. Le gouvernement libanais a décrété un jour de deuil.

mercredi 20 janvier 2010

POUR HAITI

Bonjour,

Le Réseau Rhône Alpes pour HAITI vous invite à venir nombreux

ce samedi 23 Janvier au CCO de Villeurbanne,

à partir de 14 heures jusqu'à 22 heures.

Nous comptons sur vous et tous vos amis.

Escale de Sarkozy à Djibouti, projet de nouvel accord de défense



Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue djiboutien Ismaël Omar Guelleh ont évoqué un projet de nouvel accord de partenariat de défense, à l'occasion d'une escale du chef d'Etat français à Djibouti mardi, a-t-on appris de sources officielles.
Il s'agit "des différents volets de la relation bilatérale entre la France et Djibouti, et notamment le projet de nouvel accord de partenariat de défense, destiné à remplacer l'accord conclu en 1977", indique un communiqué de l'Elysée publié mercredi.
Arrivé de La Réunion, M. Sarkozy a effectué mardi soir une brève escale à Djibouti, où il a eu une rencontre avec son homologue djiboutien, Ismail Omar Guelleh, et "a réaffirmé l'attachement de la France à la sécurité et à la souveraineté de Djibouti", selon ce communiqué.
Les deux chefs d'Etat ont évoqué "la coopération" entre les deux pays "pour soutenir le Gouvernement Fédéral de Transition somalien, la lutte contre la piraterie au large de la Corne de l'Afrique et le soutien au gouvernement du Yémen dans sa lutte contre le terrorisme".
Au cours d'une brève conférence de presse, M. Sarkozy, qui s'est dit "heureux de cette étape" djiboutienne, a renouvelé le "soutien ferme et indéfectible" de la France à la République de Djibouti.
"J’ai exprimé au président Ismail Omar Guelleh la volonté de la France de rester le meilleur ami de Djibouti", a déclaré le président français à l’issue d’une entrevue de 45 minutes avec le chef d’Etat djiboutien à sa résidence privée de Haramous.
"Nous sommes en train de renégocier nos accords de défense", a ajouté M. Sarkozy, soulignant que "la France est engagée dans la sécurité et le développement de Djibouti".
Le président français a par ailleurs "condamné l’agression érythréenne" sur Djibouti, rappelant notamment que "la France a voté la résolution dénonçant l'agression et l’occupation illégale de l’Erythrée d’une partie du territoire djiboutien".
"J’ai dit au président Guelleh combien nous le soutenions et combien il est important pour nous que Djibouti reste à la tête du combat contre la piraterie dans une région qui a besoin de stabilité et de sécurité", a conclu M. Sarkozy.
Au terme de sa visite, le président français a été raccompagné à l’aéroport par son homologue djiboutien.
Les deux chefs d'Etat s'étaient déjà rencontrés en décembre 2007 à Paris, six mois après l'élection de Nicolas Sarkozy.
Les relations entre leurs deux pays sont perturbées depuis des années par l'affaire Bernard Borrel, un magistrat français détaché à Djibouti retrouvé mort en 1995, le corps en partie carbonisé.
L'enquête de la justice française a longtemps privilégié la thèse du suicide avant de retenir celle d'un assassinat après de nouvelles expertises.
La France dispose à Djibouti de sa plus importante base militaire à l'étranger avec près de 3.000 hommes.
© 2010 AFP

vendredi 15 janvier 2010

Afrique, réveille toi …

Le monde est au chevet d’Haïti. Mais où est l’Afrique, la terre-mère ? Où est l’Union Africaine lorsque les autres unions politiques mondiales ont déjà réagi et sont déjà sur le terrain ? Rien sur son site internet… Aucune déclaration de ses dirigeants… A peine quelques mots de rares chefs d’états africains qui oublient que Haïti fait partie de cette 6ème région de l’Union vis à vis de laquelle elle a des droits et des devoirs. Afrique réveille toi, ce sont tes enfants qui meurent !!


http://www.imaniye.net/2010/01/15/haiti-mais-que-fait-lunion-africaine

mardi 5 janvier 2010

LES ETHIOPIQUES Conférence musicale



Projection et rencontre avec Francis Falceto, musicographe, réalisateur d’"Abyssinie Swing", spécialiste des musiques éthiopiennes, proposée en partenariat avec L’Épicerie Moderne.Concert en avant-première de Ukandanz et Asnaqe Guebreyes.Éthiopie, 1969. Alors que toute la production musicale nationale est toujours sous le contrôle strict de l’administration impériale, Amha Eshèté, un jeune entrepreneur, outrepasse le décret impérial et monte sa mini-maison de disques, Amha records, participant d’une certaine manière à l’émancipation de la musique de son pays. Les artistes Alèmayèhu Eshèté et Mahmoud Ahmed, pour ne citer qu’eux, trouvent alors l’espace de liberté nécessaire pour pouvoir dynamiter le jazz et le rythm’n’blues américains, en y insufflant malicieusement la musique traditionnelle locale (en langue amharique). Musicalement le mélange est (d)étonnant et en terme de fusion exotico-avant-gardiste supporte honorablement la comparaison avec les tropicalistes brésiliens par exemple. Mais stop ! En septembre 1974, l’Éthiopie devient un État « socialiste » sous dictature militaire. Pour de nombreux musiciens c’est l’exil.Grâce à Francis Falceto, génial globe-trotter français, directeur artistique des collections Éthiopiques (23 volumes) et Ethiosonic (3 volumes DVD) auxquelles il se consacre depuis 1985, l’âge d’or de la musique moderne éthiopienne (1969-1978) est enfin à portée de main. Insatiable, il continue aujourd’hui encore de faire vivre cette culture à Addis-Abeba, capitale éthiopienne, où il programme chaque année le Festival International de musiques éthiopiennes.C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il sera présent sur la région lyonnaise, à l’occasion de la résidence de création de la formation jazz électrique Ukandanz, qui invite le chanteur et percussioniste ethiopien Asnaqe Guebreyes. Ukandanz est programmé durant 5 jours sur les différentes scènes du festival des musiques éthiopiennes d’Addis Abeba du 10 au 20 mars 2010.Résidence à l’Epicerie moderne, à Feyzin (69)du 31 janvier au 4 février 2010Concert à l’Épicerie moderne le dimanche 7 février, 17h30.Écouter : www.myspace.com/ukandanz
Dates (cliquez sur un lieu pour obtenir plus d'information)

Le 30 janvier 2010 de 14:30 à 16:00
Source Bibliothèque de la Part-Dieu
Entrée libre

Aimé Césaire, le legs





l’occasion de la sortie d’Aimé Césaire, le legs aux éditions Argol. Cet ouvrage de 474 pages, préfacé par Wole Soyinka, a été réalisé sous la direction d’Annick Thébia-Melsan. Il réunit une soixantaine de contributions et trois discours inédits d’Aimé Césaire (1913-2008).« Nous avons choisi de nous référer à ce legs fulgurant qui ne cache aucun des visages du réel ; de nous ressourcer dans l’univers césairien, dont la moindre des grandeurs n’est pas – dans le plus bref discours ou la moindre prise de parole politique – de nous prévenir contre les jougs de nos identités mal comprises, réductrices, aliénantes. Nous conduire à repenser notre rapport à nous-mêmes et au monde, y compris dans les aspects les plus prosaïques, est inestimable, car il nous offre de partager ainsi le privilège de transpercer l’intelligible, en irriguant le sensoriel. Grâces soient rendues au jeune Aimé et au poète Césaire pour avoir accompli un tel cheminement thématique, philosophique, littéraire, militant, politique, esthétique par la descente aux enfers de la conscience et l’explosion des déclenchements fulgurants que sa démarche poétique a captés pour nous en faire l’offrande. Et cela dès la profération des premières lignes de la première œuvre. » A.T.-M.Julie Grégoire, administratrice culturelle, fondatrice et présidente de l’association Confluences ultramarines. René Hénane est médecin biologiste et écrivain. Ami d'Aimé Césaire, il se consacre à son œuvre depuis plus de 20 ans. Publications : Aimé Césaire, Le chant blessé, biologie et poétique ; Les Jardins d'Aimé Césaire ; Glossaire des termes rares dans l’œuvre d'Aimé Césaire ; Aimé Césaire, Autre Sud ; Césaire et Lautréamont, bestiaire et métamorphose ; Les Armes miraculeuses d'Aimé Césaire, une lecture critique, 2008. Il est membre du groupe d'experts préparant l'édition critique des œuvres complètes d'Aimé Césaire (CNRS-Agence universitaire de la francophonie). Laurent Mariusse a débuté ses études musicales par le tambour à l’âge de 7 ans. Son parcours d’apprentissage l’a mené en 1994 au Conservatoire national supérieur de Lyon. Il en est sorti en 1998 avec une spécialité musique contemporaine. Il a côtoyé les compositeurs Pierre Boulez, Peter Eötvös, Daniel Tosi, François-Bernard Mâche, et ces rencontres ont été décisives dans l’orientation de sa carrière. Philippe Morier-Genoud, comédien. « C’est à vous, c’est pour vous que je parle. Il n’est pas question de livrer le monde aux assassins d’aube. » (A.C.) Raymonde Palcy, comédienne d’origine martiniquaise, a interprété de nombreux textes contemporains caribéens et africains. Annick Thébia-Melsan est agrégée de lettres. Fonctionnaire internationale, elle a, entre autres, travaillé à l’Unesco et aux Nations-Unies. Auteur d’Aimé Césaire, une voix pour l’histoire et de Pour regarder le siècle en face (Maisonneuve et Larose, 2000), elle a aussi dirigé divers travaux et publications sur le dialogue entre les civilisations et la question mondiale de l’actualité des peuples autochtones.:: 14 hProjection d’extraits des films Aimé Césaire, poète de l’universelle fraternité, CRDP Antilles-Guyane, RFO Martinique, RFO Guyane ; Aimé Césaire, un nègre fondamental, collection Empreintes ; Aimé Césaire, une voix pour l’histoire d’Euzhan Palcy.:: 15 hAnnick Thébia-Melsan, « Aimé Césaire, le legs ».:: 15 h 45Julie Grégoire, «‘Moi laminaire’, Césaire le Caribéen ».:: 16 h« Oui ou non, serons-nous capables… » lecture par Raymonde Palcy d’un discours de distribution des Prix, juillet 1945 ; « Je demande la parole… » lecture par Philippe Morier-Genoud d’extraits de discours à l’Assemblée nationale (20 décembre 1945-17décembre 1982). :: 16 h 30René Hénane, « Promenade dans le jardin des mots césairiens ».:: 17 h 15Philippe Morier-Genoud et Laurent Mariusse : récital musical (textes d’Aimé Césaire, accompagnement : percussions et marimba).
Dates (cliquez sur un lieu pour obtenir plus d'information)

Le 23 janvier 2010 de 14:00 à 18:00
Source Bibliothèque de la Part-Dieu

samedi 2 janvier 2010

Lula promulgue la loi sur les émissions de gaz à effet de serre

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a promulgué mardi soir une loi qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre au Brésil de près de 39% d'ici à 2020 conformément à ses engagements pris à Copenhague.
La nouvelle loi confirme "l'engagement volontaire" du Brésil de réduire ses émissions de gaz -entre 36,1% et 38,9% d'ici à 2020 -, engagement annoncé lors du récent sommet de Copenhague sur le climat.
En janvier, Lula promulguera des décrets qui détermineront les responsabilités et les actions prévues pour chaque secteur de l'économie: agriculture, industrie, énergie et environnement.
Avant de signer ces décrets, le gouvernement consultera des spécialistes, des scientifiques et des industriels ainsi que des organisations non gouvernementales.
Mais pour Greenpeace la nouvelle loi se limite à une déclaration de bonnes intentions. Cette organisation écologique internationale accuse Lula d'avoir "un double discours" en matière d'environnement.
"Le Brésil adopte habituellement un bon discours sur la scène internationale, comme il l'a fait à Copenhague, mais malheureusement, la pratique ne correspond pas au discours", a déclaré à la presse Sergio Leitao, l'un des porte-parole de Greenpeace.
Lula a en effet mis son véto à trois dispositions du projet de loi initial.
Sous la pression du ministre de l'Energie Edson Lobao, le président brésilien a accepté notamment de supprimer du texte la formule prévoyant "l'abandon graduel des sources énergétiques qui utilisent les combustibles fossiles".
Le ministre de l'Environnement Carlos Minc, s'est toutefois dit satisfait du texte final de la loi. Celle-ci montre, selon lui, que le Brésil respectera les engagements que Lula a pris à Copenhague pour lutter contre le réchauffement climatique.
"Peu importe si la conférence de Copenhague n'a pas eu le résultat que nous voulions. Nous, nous allons respecter nos objectifs", a déclaré le ministre.

vendredi 1 janvier 2010

« Un autre regard sur les déchets, ici et là-bas

Exposition

Du 2 novembre au 20 décembre 2009

Centre d'Animation St JeanPetite Rue du Roulet, BP 1618 69606 VILLEURBANNE Cedex

Exposition proposée et organisée par l’Association « L’enfant, la Cité, l’Europe » et l’association « France Ethiopie Corne de l’Afrique»

Le maire, Kuma Demeksa


Le maire invite les métropolitains pour combattre exploitation illégale de terres Maire d'Addis-Abeba, ville appelée sur les métropolitains pour combattre exploitation illégale des terres et la construction, elle pose obstacle au développement de la ville. Le maire, Kuma Demeksa a lancé cet appel lors d'une visite des sites de l'immobilier dans Yeka et les villes sous Bole de la métropole. Kuma, à l'occasion promis le soutien constant du gouvernement de légitime, de suivi des activités de construction standard, alors qu'il a averti à prendre des mesures contre ceux illégitimes. Source TELEVION ETHIOPIENNE

Ethiopie: un musée pour préserver la culture Konso

Des femmes sautillent dans leurs jupes bouffantes en coton orange, remuant les épaules pour provoquer les hommes, qui ne tardent pas à rejoindre la danse, plume blanche dans les cheveux et canne de berger à la main.
Cette danse tribale rend hommage aux héros de la petite ethnie Konso, installée depuis 700 ans dans une région reculée du sud-ouest de l'Ethiopie, à plus de 12 heures de mauvaise route d'Addis Abeba.
La fête était organisée pour célébrer l'inauguration, le 18 décembre, d'un musée local consacré à leur culture et qui contribuera surtout à la préservation des Waka, des stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso.
Ces pièces rares ont été longtemps la proie facile des trafiquants et des pilleurs de tombes sans scrupules pour être vendues à l'étranger pour quelques milliers d'euros.
Les douanes éthiopiennes ont réussi depuis 1996 à saisir plus de 200 de ces statues, souvent de la taille d'un homme. Mais aucun système de conservation n'avait été mis en place jusqu'à ce qu'un ambassadeur de France passe dans la région.
"Ca s'est fait par hasard, je revenais avec des collègues d'un site paléontologique", raconte Stéphane Gompertz, ancien ambassadeur en Ethiopie et actuellement directeur Afrique au Quai d'Orsay.
"Nous avons visité des villages Konso et là, on nous a fait voir le local du bureau culturel et du commissariat où étaient entreposés les Waka volés sur les tombes et récupérés par les douanes".
"Les responsables Konso nous ont demandé si nous pouvions les aider à construire un musée pour protéger ces statues", ajoute-t-il, soulignant l'aide apportée pour ce projet par le Musée des Arts Premiers du Quai Branly à Paris.
La tradition veut que les Waka soient plantés sur les tombes des chefs de clans Konso, ou des héros de la tribu, reconnus pour leurs actes de bravoure à la chasse ou à la guerre.
"Les Waka sont faits de bois très résistants comme l'acacia, et peuvent durer 200 ans. Mais quand ils sont enlevés ou pourris, ils perdent leur valeur. S'il sont volés, alors l'esprit du mort s'en va. Il ne peut pas être replacé parce que les Konso croient que l'on ne meurt qu'une seule fois", explique Denote Kusia Shenkri, un notable Konso.
Le musée est un vaste ensemble construit dans l'esprit de la culture Konso, connue pour ses murs de fortifications autour des villages, ses terrasses pour l'agriculture, et ses tukuls, maisons rondes au toit de chaume.
"J'ai pensé qu'il fallait s'inspirer de toutes les traditions locales afin que les Konso s'attribuent le bâtiment, et participent à sa construction", explique Thierry Begat, l'architecte qui a conçu le musée dont la construction va prendre trois ans.
Le budget total est de 120.000 euros, au deux tiers financés par la France, et le reste par les Konso.
Coiffé d'un haut turban de coton bleu, Kala Gesagn Woldedawit, chef traditionnel des Konso, se félicite de la création de ce musée, d'autant qu'"il y aura moins en moins de Waka", explique-t-il : "Les Waka sont volés, et aussi il n'y a plus de héros, parce qu'il n'y a plus d'animaux sauvages ou d'ennemis à tuer".
"Donc ce musée est important pour conserver nos vieilles traditions, ainsi les générations futures pourront voir les Waka et comprendre nos traditions".
"Même si les Waka ne sont pas à leur place originale, ils peuvent avoir une forte signification symbolique, et ici ils sont bien préservés", se réjouit-il.
Le secrétaire d'Etat éthiopien à la Culture, Mahamouda Gaas, souligne que "le musée n'est qu'un premier pas, notre objectif est que la culture Konso soit reconnue comme héritage mondial par l'Unesco". Source : Le Point, 23 décembre 2009