les empreintes du temps, de Lucy à
aujourd’hui » a pour objectif d’aborder la question des origines de
l’homme par le biais de l’archéologie.
Comment sait-on que l’homme existait sur
terre il y a des millions d’années ?
L’archéologue est capable de retrouver et décrypter les
traces laissées par l’espèce humaine au court des siècles. Quelles sont ces
traces ?
Peintures, ossements, objets.
Présentation de moulages de véritables
crânes qui proviennent d’un musée.
Projet réalisé avec le soutien du
ministère éthiopien de la culture et le centre européen de recherches préhistoriques
de Tautavel.
L’événement se décline à travers différentes
étapes :
- une exposition de photos, d’objets et de
fossiles, du 24 avril au 4 mai 2012 (vernissage le 24 avril 2012 à 20h)
- une conférence sur les origines de l’homme
avec des grands spécialistes le 24 avril 2012 à 18h30
- un travail en amont auprès des jeunes en
lien avec des écoles, collèges, lycées et la maison du livre de l’image et du
son de Villeurbanne.
Intervenants
à la conférence du mardi 24 avril 2012 à 18h30
-
Professeur Henry de Lumley
Né le 14 août 1934, à Marseille. La première
partie de ses études est consacrée aux Sciences Naturelles : licence ès
sciences naturelles en 1955, diplômes d’études supérieures de sciences
saturelles en 1956 et doctorat ès sciences naturelles en 1965.
Homme de terrain, Henry de Lumley est un homme organisé : toujours entre deux conférences ou visitant l'un des nombreux laboratoires qu'il a lancés. Ce n'est pas un homme de télé et ses apparitions sur le petit écran sont rares, il reste relativement peu connu du grand public. Par contre ses travaux sont reconnus à l'international par toute la communauté scientifique : il est une véritable référence pour la Préhistoire en Europe.
Homme de terrain, Henry de Lumley est un homme organisé : toujours entre deux conférences ou visitant l'un des nombreux laboratoires qu'il a lancés. Ce n'est pas un homme de télé et ses apparitions sur le petit écran sont rares, il reste relativement peu connu du grand public. Par contre ses travaux sont reconnus à l'international par toute la communauté scientifique : il est une véritable référence pour la Préhistoire en Europe.
Entre 1955 et 1980, il effectue des
recherches à Marseille, au Centre National de Recherches Scientifiques (CNRS).
Il y est nommé directeur de recherche. Il crée alors une équipe de recherches
au sein de l’Université de Provence qui se consacre à l’étude de la géologie du
Quaternaire, de la Préhistoire, des hominidés et de leurs environnements. Sous
sa direction et durant cette période il organise un grand nombre de fouilles
sur des sites devenus depuis célèbres : Terra Amata, la Caune de
l’Arago, la grotte du
Lazaret… Sur chaque site de fouille il va essayer de promouvoir un
Musée pour présenter les éléments découverts sur le site.
En 1980 il est nommé professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris.
Directeur du laboratoire de Préhistoire du Musée de l'Homme.
En 1981 il devient directeur de l’Institut de Paléontologie Humaine (Fondation Albert 1er, Prince de Monaco).
Entre 1994 et 1999 il prend la direction du Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris.
Depuis les années 2000, toujours en activité, il supervise plusieurs chantiers à l’international comme celui de Dmanissi (en Géorgie), mais il est également présent dans les laboratoires qu"il a initiés comme à Tautavel ou Terra Amata.
En 1980 il est nommé professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris.
Directeur du laboratoire de Préhistoire du Musée de l'Homme.
En 1981 il devient directeur de l’Institut de Paléontologie Humaine (Fondation Albert 1er, Prince de Monaco).
Entre 1994 et 1999 il prend la direction du Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris.
Depuis les années 2000, toujours en activité, il supervise plusieurs chantiers à l’international comme celui de Dmanissi (en Géorgie), mais il est également présent dans les laboratoires qu"il a initiés comme à Tautavel ou Terra Amata.
-
Maurice Taïeb
Géologue français, actuellement en poste au
laboratoire CEREGE d’Aix-en-Provence. IL était présent au moment de la
découverte de Lucy.
Il se souvient de cet instant « « Au centre d’un rectangle de dix
mètres sur deux, à ciel ouvert et dégagé par des eaux de ruissellement, des
dizaines de côtes et de vertèbres affleuraient, serrées les unes contre les
autres, préfigurant le squelette presque complet qui serait ensuite reconstitué
par mon collègue américain Donald Johanson. C’était un spectacle très émouvant,
inoubliable ».
-
Yonas Beyene
Dr. Beyene est archéologue éthiopiens qui a
mené le travail de terrain et la recherche en France et en Ethiopie. Il est
actuellement chef de l'archéologie et de paléontologie à l'Autorité pour la
recherche et la conservation du patrimoine culturel au ministère éthiopien de
la Culture et du Tourisme, Addis-Abeba. Dr. Beyene est l'archéologue en chef
sur le projet Middle Awash, son accent est mis sur hominidés pierre outil
technologique allant de l'actuel à 2 millions d'années. Il est l'auteur de
nombreuses publications sur les sites archéologiques en Éthiopie. Dr. Beyene a
été un contributeur clé à la récupération et l'analyse de l'archéologie
associée à des fossiles Homo sapiens idaltu récupéré dans le Middle Awash en
1997 et publié en 2003.
-
Emmanuel Desclaux (photo)
Né en 1963, Docteur en Préhistoire,
Emmanuel Desclaux dirige actuellement le Laboratoire départemental de
Préhistoire du Lazaret, à Nice.
Paléontologue de formation,
spécialiste des micrommifères, les recherches menées par Emmanuel Desclaux
concernent principalement l'évolution des climats, des environnements et de la
biodiversité au cours du Quaternaire.
Dans le cadre de collaborations
diverses, il a principalement mené de recherches de terrain et de laboratoire
concernnant des sites préhistoriques majeurs européens, notamment en France et
au Nord du bassin méditerranéen.
Depuis plus de quinze ans, Emmanuel
Desclaux consacre également des recherches de terrain et de laboratoire en
Ethiopie, dans le bassin de l'Omo-Turkana, dans la région des sites
préhistoriques de Fejej.
Parallèlement à ses recherches dans le
domaine des sciences préhistoriques, il a initié au cours des dernières années,
en collaboration étroite avec les autorités éthiopiennes, des partenaires
locaux et la Principauté de Monaco, un projet d'aide humanitaire dans la basse
vallée de l'Omo, à l'attention des populations nomades Nyangatom et Dassanetch.
Emmanuel Desclaux développe également
depuis quelques mois, un projet d'étude scientifique interdisciplinaire dans la
basse vallée de l'Omo dans lequel s'impliquent déjà des hydrogéologues, des ethnographes,
des sociologues, des historiens, des géographes et des biologistes. Ce projet à
pour objectif de tenter de mieux comprendre
les mutaions et les enjeux auquels cette région, jadis isolée du reste
du monde, est désormais confrontée, au sein d'une Ethiopie en plein
développement.
Retour sur la découverte de Lucy
Le lieu
de la découverte
C’est un véritable cri de joie et
d’excitation qui s’échappe, ce matin du dimanche 24 novembre 1974, dans les
collines éthiopiennes de Hadar, de la bouche de l’étudiant en paléontologie
américain Tom Gray. Alertés, ses collègues de la mission franco-américaine de
l’Afar (International Afar Research Expedition) accourent, en prenant soin de
ne pas fouler du pied quelque fossile hominidé… et restent bouche bée devant le
spectacle qui s’offre à eux.
La
suite de l’histoire fait aujourd’hui partie de la légende de la paléontologie
humaine. De retour au camp de base de Sidi Hakoma, les chercheurs, les guides
et les ouvriers appartenant à l’ethnie Afar fêtent la fabuleuse découverte.
Le
champagne coule à la santé de l’hominidé fossile exhumé de sa gangue de terre,
et le petit magnétophone du campement joue le célèbre air des Beatles, Lucy in
the sky with diamonds. À l’unanimité, la décision est prise de baptiser du nom
de Lucy la nouvelle venue dans la famille déjà bien garnie des lointains
ancêtres de notre espèce actuelle, Homo sapiens. « C’était surtout beaucoup
plus simple à prononcer que le nom savant du genre auquel elle appartenait,
Australopithecus ! », raconte Maurice Taïeb.
Qui
est donc cette Lucy, qui va remporter un succès médiatique sans précédent, et
occuper pendant de nombreuses années la place enviée de grand-mère de
l’Humanité. Ce n’est qu’au terme de travaux de datation complexes, et d’analyse
de son squelette en comparaison avec d’autres hominidés connus à l’époque, que
son âge et son identité précise seront établies.
Ainsi, il faudra attendre plusieurs années, et la mise en évidence d’un marqueur volcanique fiable situé un petit peu au-dessous des sédiments qui contenaient le précieux fossile, pour établir son âge : Lucy évoluait il y a environ 3,2 millions d’années. L’annonce de cette datation fait alors l’effet d’une bombe.
« À l’époque, explique le paléo-anthropologue François Marchal du laboratoire Anthropologie, adaptabilité biologique et culturelle de Marseille, Lucy appartenait tout simplement à l’espèce la plus ancienne de la lignée humaine, et il était logique de la placer, dans l’arbre généalogique des hominidés, c’est-à-dire l’ensemble des formes humaines éteintes ou actuelles, à l’origine de toutes les autres ».
Ainsi, il faudra attendre plusieurs années, et la mise en évidence d’un marqueur volcanique fiable situé un petit peu au-dessous des sédiments qui contenaient le précieux fossile, pour établir son âge : Lucy évoluait il y a environ 3,2 millions d’années. L’annonce de cette datation fait alors l’effet d’une bombe.
« À l’époque, explique le paléo-anthropologue François Marchal du laboratoire Anthropologie, adaptabilité biologique et culturelle de Marseille, Lucy appartenait tout simplement à l’espèce la plus ancienne de la lignée humaine, et il était logique de la placer, dans l’arbre généalogique des hominidés, c’est-à-dire l’ensemble des formes humaines éteintes ou actuelles, à l’origine de toutes les autres ».
Plus
fort encore : Lucy, grâce aux 52 fragments osseux qu’elle a légués, et les
autres fossiles exhumés à Hadar vont être à l’origine, quatre années après la
découverte, de la création d’une nouvelle espèce d’Australopithèque (terme
désignant un ensemble d’hominidés bipèdes africains possédant un cerveau de
moins de 500 centimètres cubes et de puissantes mâchoires). En 1978, Donald
Johanson, Tim White et Yves Coppens définissent en effet l’espèce
Australopithecus afarensis.
Bipède, mais
pas en permanence
Sur
la base des nombreuses études menées depuis trente ans, la morphologie et
l’environnement des afarensis sont désormais bien connues.
Lucy,
une femelle de vingt ans environ, mesurant à peine à plus d’un mètre,
appartenait à une espèce qui a évolué pendant plusieurs centaines de milliers
d’années en Afrique de l’est, de l’actuelle Ethiopie à la Tanzanie, en passant
par le Kenya. Les afarensis avaient une capacité crânienne moyenne d’environ
400 centimètres cubes, c’est-à-dire la plus faible de tous les hominidés
connus. Ils présentent de nombreux caractères proches des nôtres, leurs mains
par exemple étant certainement capables d’une préhension très précise.
Ils possédaient une forme de bipédie, mais qui a du être utilisée par les afarensis en alternance avec le grimper aux arbres. Cette bipédie devait certainement être d’un type éloigné de la nôtre, beaucoup plus chaloupée, avec des balancements latéraux importants. Une démarche qui devait poser certains problèmes à ces hominidés, car elle représentait une dépense énergétique importante, argument plaidant pour la persistance du grimper aux arbres.
Les afarensis ont évolué au cours de leur histoire dans des paysages de savane qui ont subi de nombreuses modifications au fil des temps géologiques, tour à tour plus ou moins boisées ou ouvertes, au gré des changements climatiques.
Ils possédaient une forme de bipédie, mais qui a du être utilisée par les afarensis en alternance avec le grimper aux arbres. Cette bipédie devait certainement être d’un type éloigné de la nôtre, beaucoup plus chaloupée, avec des balancements latéraux importants. Une démarche qui devait poser certains problèmes à ces hominidés, car elle représentait une dépense énergétique importante, argument plaidant pour la persistance du grimper aux arbres.
Les afarensis ont évolué au cours de leur histoire dans des paysages de savane qui ont subi de nombreuses modifications au fil des temps géologiques, tour à tour plus ou moins boisées ou ouvertes, au gré des changements climatiques.
Est-ce
pour s’adapter à ces modifications environnementales que certains
Australopithèques ont peu à peu privilégié la bipédie dans leurs stratégies
évolutives, en particulier à l’est de la Rift Valley ? Peut-être, mais cette
théorie, ne fait pas l’unanimité chez les paléo-anthropologues.
Dans leurs prudentes pérégrinations dans la savane arborée, à la recherche des racines et des tubercules dont ils se nourrissaient, voire de quelques charognes, Lucy et les siens risquaient à tout moment de croiser la route de redoutables carnivores, tels que le machairodus, sorte de tigre aux dents recourbées, ou encore un troupeau de dinotheriums, de la même famille que les éléphants, dont les défenses inférieures lui servent à briser les branchages. Quand ils ne devaient pas, pour atteindre un territoire moins dangereux ou plus verdoyant, traverser à pied un cours d’eau, courant alors le risque de se noyer… C’est d’ailleurs vraisemblablement de cette façon que Lucy a perdu la vie, il y a quelque 3,2 millions d’années, comme semblent l’indiquer la position de son squelette et la nature des sédiments dans lesquels elle a été retrouvée.
Dans leurs prudentes pérégrinations dans la savane arborée, à la recherche des racines et des tubercules dont ils se nourrissaient, voire de quelques charognes, Lucy et les siens risquaient à tout moment de croiser la route de redoutables carnivores, tels que le machairodus, sorte de tigre aux dents recourbées, ou encore un troupeau de dinotheriums, de la même famille que les éléphants, dont les défenses inférieures lui servent à briser les branchages. Quand ils ne devaient pas, pour atteindre un territoire moins dangereux ou plus verdoyant, traverser à pied un cours d’eau, courant alors le risque de se noyer… C’est d’ailleurs vraisemblablement de cette façon que Lucy a perdu la vie, il y a quelque 3,2 millions d’années, comme semblent l’indiquer la position de son squelette et la nature des sédiments dans lesquels elle a été retrouvée.
Longtemps
star incontestée des hominidés fossiles, qu’est devenue Lucy trente ans après
sa découverte ? Sans vouloir lui faire injure, il faut bien reconnaître qu’elle
a dû redescendre, depuis, de son piédestal.
Tout d’abord, elle a dû céder la place à plusieurs autres candidats au titre envié de plus ancien ancêtre de la lignée humaine. C’est par exemple le cas d’Orrorin tugenensis, fossile vieux de 6 millions d’années découvert au Kenya, et dont le fémur rectiligne prouve qu’il marchait bien plus droit que Lucy…
Autre prétendant, l’Ethiopien Ardipithecus kadabba, 5,7 millions d’années au compteur et une taille de plus d’un mètre, mais rapproché par certains chercheurs de la lignée des grands singes.
Tout d’abord, elle a dû céder la place à plusieurs autres candidats au titre envié de plus ancien ancêtre de la lignée humaine. C’est par exemple le cas d’Orrorin tugenensis, fossile vieux de 6 millions d’années découvert au Kenya, et dont le fémur rectiligne prouve qu’il marchait bien plus droit que Lucy…
Autre prétendant, l’Ethiopien Ardipithecus kadabba, 5,7 millions d’années au compteur et une taille de plus d’un mètre, mais rapproché par certains chercheurs de la lignée des grands singes.
Quant
à Toumaï, ou Sahelanthropus tchadensis, exhumé en 2001 au Tchad, il suscite de
nombreuses controverses, avec ses caractères à la fois pré-humains et simiens,
et son âge de 7 millions d’années…
Pire encore pour Lucy, la liste de ses « contemporains », c’est à dire des hominidés se situant dans les mêmes fourchettes temporelles, s’est également allongée. Entre 4,2 et 1 million d’années, ce sont ainsi neuf espèces, réparties en trois genres, qui apparaissent et disparaissent, de la Tanzanie au Tchad, en passant par le Kenya et l’Afrique du Sud.
Il s’agit de cinq Australopithèques (anamensis, afarensis, africanus, bahrelghazali et garhi), genre dont le premier représentant fossile a été découvert en 1924 en Afrique du sud, et trois Paranthropes (aethiopicus, boisei et robustus), parfois appelés Australopithèques robustes, caractérisés par la robustesse de l’appareil masticatoire et du crâne… Kenyanthropus platyops, découvert en 1999, complète le tableau.
Et une majorité de paléoanthropologues s’accorde aujourd’hui pour reconnaître que les afarensis ne sont pas les meilleurs candidats au titre d’ancêtres des premiers Homo : les Homo habilis et rudolfensis, qui apparaissent en Afrique de l’est et du sud il y a 2,5 millions d’années.
Pire encore pour Lucy, la liste de ses « contemporains », c’est à dire des hominidés se situant dans les mêmes fourchettes temporelles, s’est également allongée. Entre 4,2 et 1 million d’années, ce sont ainsi neuf espèces, réparties en trois genres, qui apparaissent et disparaissent, de la Tanzanie au Tchad, en passant par le Kenya et l’Afrique du Sud.
Il s’agit de cinq Australopithèques (anamensis, afarensis, africanus, bahrelghazali et garhi), genre dont le premier représentant fossile a été découvert en 1924 en Afrique du sud, et trois Paranthropes (aethiopicus, boisei et robustus), parfois appelés Australopithèques robustes, caractérisés par la robustesse de l’appareil masticatoire et du crâne… Kenyanthropus platyops, découvert en 1999, complète le tableau.
Et une majorité de paléoanthropologues s’accorde aujourd’hui pour reconnaître que les afarensis ne sont pas les meilleurs candidats au titre d’ancêtres des premiers Homo : les Homo habilis et rudolfensis, qui apparaissent en Afrique de l’est et du sud il y a 2,5 millions d’années.
Un modèle
d’étude incomparable
Pour
autant, le petit bout de femme exhumé des collines de l’Afar occupe toujours
une place à part dans l’histoire de la discipline.
« Par la quantité et la qualité des restes,
puisque près de 500 restes attribués à afarensis ont été découverts à Hadar au
fil des missions, cette espèce est devenue un modèle d’étude incomparable,
offrant la possibilité d’éclaircir des questions comme la variabilité entre
individus, les différences morphologiques entre mâles et femelles, ou la
locomotion, témoigne François Marchal. Ce travail est toujours en cours ».
Aujourd’hui, Lucy et les siens reposent dans un coffre-fort d’Addis Ababa, la capitale éthiopienne, soigneusement gardés à l’abri des regards du public. Les scientifiques y ont accès, lorsque leurs études nécessitent de travailler sur les originaux, et non pas sur les nombreux moulages disséminés dans les laboratoires et les musées du monde entier. Par leurs travaux, ils tentent de percer, grâce à Lucy, le mystère persistant de nos origines, quelque part en Afrique de l’Est.
Aujourd’hui, Lucy et les siens reposent dans un coffre-fort d’Addis Ababa, la capitale éthiopienne, soigneusement gardés à l’abri des regards du public. Les scientifiques y ont accès, lorsque leurs études nécessitent de travailler sur les originaux, et non pas sur les nombreux moulages disséminés dans les laboratoires et les musées du monde entier. Par leurs travaux, ils tentent de percer, grâce à Lucy, le mystère persistant de nos origines, quelque part en Afrique de l’Est.
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