lundi 30 novembre 2009

L’association France Éthiopie Corne de l’Afrique PARTENAIRE FESTIVAL DES CULTURES AFRO ET METISSES


FESTIVAL DES CULTURES AFRO ET METISSES

BISSO-BESSE

Grande Conférence sur Aimé Césaire
Autour du Livre « Aimé Césaire ! Le legs »
d'Annick Thébia-Melsan
Intervenant : Kiflé BESEAT SELASSIE de l'UNESCO
Mercredi 2 décembre, 19h, Mairie du 7e Arrondissement, Salle des Mariages Place Jean Macé
la photo deMaxime Roccisano

dimanche 29 novembre 2009

CONCERT DU GROUPE VOCAL Alcédiana

CONCERT DU GROUPE VOCAL Alcédiana
Direction : Pierre PFISTER
DIMANCHE 13 DECEMBRE 2009
17h30 en l’église
Des Planches en Montagnes
Ce concert est la première manifestation organisée par l’antenne Jurassienne de l’Association ETHIOPIE Corne de l’AFRIQUE ...
La recette financera des actions humanitaires de l’association.
Ce concert est suivi d’un apéritif offert par Animations et Fêtes du village. VENEZ NOMBREUX!

lundi 23 novembre 2009

SUPER Susan Boyle : regardez son live au “Grand Journal

séquence a été enregistrée lundi, mais c’est vendredi soir que les téléspectateurs ont pu l’apprécier. Pomponnée, Susan Boyle s’est approchée du micro dans sa jolie robe de soirée et la magie a opéré. Accompagnée par un piano à queue et un ensemble de cordes, la diva écossaise s’est lancée sur la reprise du “Wild Horses” des Rolling Stones, que l’on retrouvera sur son album à paraître aujourd’hui. On vivait là un pur moment de grâce, comme lorsqu’elle interprétait “I Dreamed A Dream” dans l’émission “Britain’s Got Talent”. Étonnamment, Susan s’est ensuite laissé interviewer par Michel Denisot et son équipe, le temps d’une petite série de questions. Depuis un entretien TV aux Etats-Unis, la nouvelle super star ne souhaitait pas repasser sur le grill et refusait de s’exprimer. Pas franchement à l’aise dans cet exercice, elle s’est donc fait violence pour nous livrer quelques mots à propos de son succès et de sa notoriété soudaine. Moins timide que ce qu’on pouvait attendre et toujours souriante, Susan a ainsi expliqué que la folie qui l’a entourée suite à son énorme buzz sur YouTube (la vidéo de son passage à “Britain’s Got Talent” y a été vue plus de 280 000 000 fois) l’avait quelque peu effrayée : « J’ai eu peur, parce que je n’avais pas l’habitude de toutes ces choses.. Mais YouTube, c’est quoi ? C’est quoi ce tube ? Un tube de Smarties ? »Véritable héroïne d’un conte de fée, l’écossaise a également déclaré se sentir très humble « de voir qu’autant de personnes peuvent faire preuve d’autant d’amour » pour elle. Son plus grand souhait pour la suite est on ne peut plus simple : « Ce que je voudrais à l’avenir, c’est rendre les gens heureux, continuer d’être acceptée et surtout, que cela ne finisse pas ! »Voir Susan Boyle interpréter “Wild Horses” au “Grand Journal” de Canal + :






http://musique.portail.free.fr/actualites/22-11-2009/susan-boyle-regardez-son-live-au-grand-journal/

dimanche 22 novembre 2009

Obama passe une première étape-clé au Sénat pour la réforme de la santé

AFP - Le Sénat américain a voté samedi en faveur du lancement formel du débat sur la réforme historique du système de santé pour étendre sa couverture à plus de 30 millions d'Américains qui en sont dépourvus, une des grandes promesses électorales du président Barack Obama.
De ce vote de procédure dépendait le sort de ce projet de loi de 2.074 pages qui fait l'objet d'une bataille acharnée avec la minorité républicaine déterminée à y faire échec.
Les démocrates devaient obtenir 60 voix sur cent pour pouvoir entamer les débats prévus à partir du 30 novembre et voter ensuite sur un texte probablement amendé qui pourra être adopté à la majorité simple. Ces débats devraient durer trois semaines.
Aux 58 sénateurs démocrates se sont joints, comme attendu, deux sénateurs indépendants, dont Joseph Lieberman, pour atteindre le nombre requis de 60. 39 républicains ont voté contre, une sénateur républicain, George Voinovich de l'Ohio, n'a pas voté.
A l'issue du vote, le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs à déclaré que "le vote historique de cette nuit nous rapproche un peu plus de notre volonté de mettre fin aux abus des compagnies d'assurance, de réduire les coûts des soins médicaux, de garantir la stabilité et la sécurité de la couverture maladie à ceux qui en ont une et d'offrir une couverture de qualité à ceux qui n'en ont pas".
Les deux sénatrices démocrates qui étaient encore incertaines avaient finalement indiqué samedi qu'elles voteraient avec leur parti. Mary Landrieu (Louisiane, sud) et Blanche Lincoln (Arkansas, sud) avaient néanmoins indiqué qu'elles pourraient voter contre la loi lors de son vote formel, quand les démocrates n'auront plus besoin que d'une majorité simple.
Jeudi un autre démocrate hésitant, le sénateur Ben Nelson (Nebraska, centre) avait annoncé qu'il voterait avec son parti.
Les sièges de ces trois démocrates élus dans des Etats conservateurs sont menacés lors des prochaines élections en novembre 2010 et un vote en faveur du projet de réforme de santé pourrait leur être fatal électoralement.
Le texte prévoit notamment la mise en place d'une option publique de couverture santé pour faire concurrence aux groupes privés d'assurance.
Cette couverture médicale dont le coût est estimé à 848 milliards de dollars d'ici 2019 devrait permettre de faire des économies et de réduire ainsi le déficit budgétaire américain, de 130 milliards de dollars sur la même période.
L'adoption du projet de loi par le Sénat forcerait ce dernier et la Chambre des représentants, qui a adopté son propre texte sur la réforme le 7 novembre, à négocier un compromis.
Le Sénat et la Chambre devront ensuite voter ce texte de compromis avant de soumettre la loi à la signature du président Obama pour sa promulgation.
Les républicains s'efforcent de prolonger la bataille pour la réforme du système de santé jusqu'à l'année prochaine en espérant que la perspective des élections parlementaires de mi-mandat en novembre 2010 amènera les démocrates élus dans des Etats conservateurs à voter contre la réforme.
Le chef de la minorité républicaine Mitch McConnell a mis en garde samedi, à l'ouverture des débats au Sénat, contre l'adoption "de ce programme extrêmement coûteux à un moment où (...) nos créanciers internationaux, les Chinois, nous font la leçon sur notre dette".
Le leader de la majorité démocrate Harry Reid lui a rétorqué que les républicains avaient décidé de dépenser des milliards de dollars pour financer "une guerre non-nécessaire" en Irak sous l'ancien président George W. Bush.
La Maison Blanche avait lancé vendredi un nouvel appel aux sénateurs indécis, affirmant que le vote de la réforme du système de santé était "essentiel".
Les Etats-Unis sont le seul grand pays industrialisé démocratique à ne pas avoir d'assurance médicale universelle, laissant 36 millions d'Américains sans couverture.

vendredi 20 novembre 2009

Droits de l'enfant: Mandela et son épouse, "héros" de millions d'enfants

L'ancien président sud-africain Nelson Mandela et son épouse Graça Machel ont été élus "héros des droits de l'Enfant de la décennie" par plus de 7 millions d'enfants du monde entier, a annoncé vendredi l'organisation suédoise à l'origine de cette élection.
Exactement "7.136.222 enfants ont voté et ont élu Graça Machel et Nelson Mandela qui deviennent ainsi les premiers héros des droits de l?Enfant de la décennie", explique dans un communiqué la Fondation du Prix des enfants du monde pour le droit de l'enfant.
Cette distinction est décernée le jour du 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l?enfant de l?ONU.
Les actions de 13 personnes en faveur des droits de l'enfant ont été expliquées aux enfants de 53.000 écoles dans 101 pays.
"Machel est célébrée pour son long combat de 25 ans en faveur des droits des enfants défavorisés au Mozambique" et Mandela pour "son long combat en faveur de l?égalité des droits pour tous les enfants sud-africains, ce qui lui a coûté 27 ans de prison" et sa phrase "Les enfants d?Afrique sont le trésor le plus inestimable que l?Afrique possédera jamais", selon la Fondation.
"Il n?y a rien de plus précieux et de plus véritable que d?être aimé et apprécié par des enfants", réagissent Nelson Mandela et Graça Machel dans le communiqué.
"Encore trop d?enfants souffrent de la faim, de manque d?éducation, de maladies évitables, d?abus et de négligence. Tout en vous remerciant et en acceptant ce prix, nous renouvelons notre engagement (...) de faire encore plus afin d?assurer aux enfants un avenir digne de ce nom", ajoutent-ils.
Le montant total des prix est de 1,1 million de couronnes suédoises (107.000 euros), dont 500.000 couronnes iront à Graça Machel et à Nelson Mandela pour leurs activités en faveur des enfants défavorisés. Le reste sera distribué aux autres personnes nommées.
Les prix seront remis le 26 avril 2010 à Stockholm en présence de la reine Silvia de Suède.
© 2009 AFP

lundi 16 novembre 2009

Les dirigeants du G8, grands absents du sommet de la FAO sur la faim dans le monde


Une soixantaine de chefs d'État se penchent sur les moyens d'éradiquer la faim dans le monde à partir de ce lundi à Rome, à l'occasion d'un sommet organisé par la FAO. La quasi-totalité des dirigeants du G8 en seront absents.

AFP - Plus de 60 chefs d'Etat et de gouvernement se pencheront de lundi à mercredi sur l'"immense tragédie" du milliard d'humains souffrant de la faim, lors d'un sommet organisé par la FAO à Rome, où brilleront par leur absence la quasi-totalité des dirigeants du G8.
"Le combat contre la faim peut être remporté", a assuré le directeur de la FAO (Organisation pour l'Agriculture et l'Alimentation), Jacques Diouf, en appelant la planète à accroître la production agricole de 70% pour pouvoir nourrir plus de 9 milliards d'habitants d'ici 2050.
Alors que le seuil du milliard d'affamés a été franchi cette année, M. Diouf a appelé les Etats à prendre des "engagements concrets" à Rome, chiffrant à 44 milliards de dollars par an les investissements nécessaires dans l'agriculture contre 8 milliards actuellement.
Pour montrer qu'éradiquer la faim n'est pas une utopie, la FAO suggère de suivre les recettes de pays parvenus à réduire le nombre de personnes sous-alimentées depuis les années 90.
Dans un rapport intitulé "des pays qui vont à contre-courant", elle cite en particulier 16 pays dont l'Arménie, le Brésil, le Nigeria, le Vietnam, l'Algérie, le Malawi et la Turquie ayant réussi ou en bonne voie de diviser par deux la faim d'ici 2015.
A la clé de ces succès, la FAO cite un environnement favorable à la croissance, des investissements ciblés sur les populations rurales démunies et une planification à long terme.
Pour sensibiliser les opinions publiques, la FAO a lancé une pétition en ligne (http://www.1billionhungry.org/) et appelé la planète à jeûner samedi ou dimanche en solidarité avec les affamés.
60 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à ce Sommet sur la sécurité alimentaire. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le pape Benoît XVI ont répondu présents, tout comme le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, une délégation fournie de dirigeants sud-américains et africains, ainsi que des personnalités contestées comme le président zimbabwéen Robert Mugabe.
Mais les ONG rassemblées pour un forum de la société civile en marge du sommet se sont montrées sceptiques sur la portée de l'événement.
Médecins sans frontières a déploré l'absence des dirigeants du G8, à l'exception du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.
"C'est une tragédie que les chefs d'Etat (du G8) n'aient pas l'intention d'assister au Sommet", a déploré Daniel Berman de MSF, en rappelant que les huit plus grands pays industrialisés se sont engagés en juillet à consacrer 20 milliards de dollars sur trois ans à l'agriculture.
Les organisations d'aide au développement ActionAid et Oxfam ont dénoncé par avance un sommet qui "risque d'être un gaspillage de temps et d'argent".
La Déclaration qui sera signée à Rome "ne fait que ressasser de vieilles platitudes. La faim doit être divisée par deux d'ici 2015 mais le document ne prévoit aucune ressource pour y arriver. Les pauvres ne peuvent pas se nourrir de promesses", a critiqué Francisco Sarmento, de ActionAid.
Oxfam a dénoncé aussi la tendance de nombreux pays riches à "favoriser l'utilisation de fertilisants chimiques et de nouvelles technologies, notamment en Afrique", au lieu d'"encourager le développement durable et l'agro-écologie".

dimanche 15 novembre 2009

Irina Bokova entre en fonction comme Directrice générale de l'UNESCO


Irina Bokova entre en fonction le 15 novembre comme Directrice générale de l'UNESCO. Son programme, fondé sur "un nouvel humanisme", sera centré sur la solidarité et le dialogue. Elle ouvre son mandat par une visite à Doha (Qatar) le 16 novembre, à l'occasion du premier Sommet mondial de l'innovation dans l'éducation


Publié
UNESCO/M.Ravassard

lundi 9 novembre 2009

la quatrième conférence ministérielle du Forum de coopération Chine-Afrique à Sharm El Cheikh (Egypte

sino-africaine dans tous les domaines, dans le but de faire progresser durablement leurs relations dans l'intérêt de la prospérité commune, et également de promouvoir la paix et la stabilité dans le monde.Les échanges commerciaux entre la Chine, le plus grand pays en développement du monde et l'Afrique, le continent qui regroupe le plus de pays en voie de développement, n’ont jamais cessé de croître d’année en année, avoisinant une centaine de milliards de dollars par an.Le Président égyptien, a souligné dans un discours prononcé à l’ouverture de la conférence, que les deux blocs sont confrontés à des défis sérieux, comme la crise sans précédent de la flambée des prix des produits alimentaires en 2007 et la récession économique mondiale dont les répercussions se font encore sentir.Rappelons que le Forum sur la Coopération sino-africaine, a été créé en 2000 afin d’établir un partenariat stratégique de type nouveau, caractérisé par l'égalité et la confiance réciproque sur le plan politique, la coopération gagnant-gagnant sur le plan économique ainsi que les échanges bénéfiques sur le plan culturel

le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin


BERLIN - L'Allemagne célèbre, en présence de nombreux dirigeants étrangers, le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin, symbole de la fin de la guerre froide et de l'effondrement du communisme.
Un concert en plein air de l'opéra de Berlin, des spectacles et une grande fête à la porte de Brandebourg sont programmés dans la soirée.
Le point d'orgue des festivités, en début de soirée, sera la chute symbolique de mille dominos géants en polystyrène installés sur une portion de 1,5 km de l'ancien tracé du "mur de la honte".
La chancelière Angela Merkel, qui travaillait à l'époque comme scientifique à Berlin-Est, a rendu hommage dans un discours au courage des Allemands de l'Est qui ont contribué à la chute du Mur.
"La nuit du 9 novembre 1989 fut la réalisation d'un rêve. Beaucoup de personnes y ont contribué. Mais cela aurait été impossible sans le courage du peuple de l'ex-Allemagne de l'Est", a dit Angela Merkel, premier chancelier de l'histoire à avoir grandi à l'Est du Mur.
Elle s'était entretenue plus tôt avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui représente les Etats-Unis en l'absence du président Barack Obama.
Le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président russe Dmitri Medvedev assisteront également aux festivités.
"Le mur est tombé. Deux Berlin ne font plus qu'un. Deux Allemagnes ne font plus qu'une. Deux Europes ne font plus qu'une", devait déclarer Gordon Brown lundi soir selon le texte de son discours à venir.
"La majesté (de l'instant) ne réside pas dans la présence d'une structure, mais dans son absence", devait-il ajouter, tout en rendant hommage à "l'esprit inébranlable" de ceux qui ont osé "rêver dans l'obscurité" du monde communiste.
De grands acteurs de l'époque sont aussi attendus dans la capitale allemande, l'artisan de la "perestroïka" Mikhaïl Gorbatchev ou encore Lech Walesa, qui mena les premiers grands mouvements de contestation anticommunistes, en Pologne à la tête du syndicat Solidarité au début des années 1980.
PUB DE GORBATCHEV, KOHL ET BUSH PÈRE
Les chaînes de télévision ont diffusé en boucle tout au long du week-end documentaires et témoignages sur ce moment historique qui bouleversa le visage de l'Europe, préluda à la réunification de l'Allemagne un an plus tard, le 3 octobre 1990, et accéléra l'implosion de l'Union soviétique, en 1991.
"Il n'y a sans doute eu aucun grand tournant aussi radical et immédiatement visible que le 9 novembre 1989", souligne le quotidien Kölnische Rundschau dans un éditorial.
"Toute personne qui se trouvait peu avant huit heures du soir à la porte de Brandebourg aurait considéré comme un rêve absurde de voir une foule de gens en haut du Mur quatre heures plus tard."
Pour contrer l'exode massif de ses ressortissants vers la capitaliste Berlin-Ouest, le régime communiste est-allemand entreprit d'ériger une "barrière de protection antifasciste" aux premières heures du 13 août 1961.
Selon une étude publiée cette année, 136 personnes au moins périrent en tentant de franchir le Mur pendant les 28 ans qui séparent cette date du 9 novembre 1989.
Plusieurs milliers, toutefois, parvinrent à échapper aux mines, aux chiens et aux gardes postés dans des miradors à l'aide d'ingénieux systèmes de tunnels, de caches aménagées dans des voitures, pour passer à l'Ouest.
La chute du mur de Berlin fut le point d'orgue de plusieurs mois de rassemblements de plus en plus massifs pour la liberté. Les premiers exodes d'Allemands de l'Est avaient eu lieu durant l'été via la frontière hongroise avec l'Autriche. chute de ces plaques de polystyrène - hautes de 2,5 mètres - symbolise l’effet domino ayant abouti à la fin du Rideau de fer. C’est en Pologne qu’ont eu lieu les premiers mouvements de contestation contre l’Union soviétique, menés par Lech Walesa et son syndicat Solidarnosc. Une série d’incidents ont suivi dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, notamment en Hongrie et en Tchécoslovaquie. Le summum de la contestation est atteint à Berlin le 9 novembre 1989, jour du démantèlement du Mur, symbole du Rideau de fer. Quelques mois plus tard, les deux Allemagnes sont réunifiées, l’URSS implose finalement en 1991.Une série de concerts, des spectacles, une chaîne humaine, des feux d’artifice, prévus à la porte de Brandebourg, doivent clore cette journée de commémoration

mercredi 4 novembre 2009

L'Afrique reprend les négociations à Barcelone sur le climat



BARCELONE - L'Afrique a mis fin mardi soir à son boycott des entretiens de Barcelone, dernière réunion sur le climat avant le sommet de Copenhague, pour presser les pays riches d'adopter des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre plus ambitieux pour 2020.
"Nous avons été en mesure de parvenir à une solution", a dit sans autre précision aux délégués John Ashe, qui dirige le groupe chargé de présider les débats.
Des réunions portant sur le dispositif qui est censé prendre la suite du protocole de Kyoto, l'un des deux dossiers devant faire l'objet d'un nouvel accord sur le climat, le mois prochain au Danemark, avaient été annulées mardi du fait de ce mouvement de protestation.
L'Afrique avait décidé de bouder ces réunions en estimant que les pays industrialisés ne prenaient pas les discussions assez au sérieux, ni avec un sentiment d'urgence suffisant.
Le protocole de Kyoto fait obligation à tous les pays industrialisés, hormis les Etats-Unis, de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) à l'horizon 2012. Pour les pays en développement, la conclusion d'un nouvel accord à Copenhague dépend de réductions beaucoup plus importantes que celles qu'envisagent les Etats développés d'ici à 2020.
"En Afrique, des gens souffrent maintenant, des gens meurent maintenant, alors que les pays développés ne sont pas disposés à formuler (...) des réductions ambitieuses", avait déploré dans la journée Kemal Djemouai, président du groupe africain.
Les pays africains avaient dit qu'ils ne retourneraient aux pourparlers que si les Etats riches acceptaient d'envisager des réductions de GES beaucoup plus fortes comme base d'un nouvel accord à la conférence prévue à Copenhague du 7 au 18 décembre.
Les négociations en cours à Barcelone constituent la dernière réunion internationale sur le climat avant Copenhague.
ACCORD-CADRE POSSIBLE À COPENHAGUE ?
Des entretiens menés parallèlement sur les engagements de tous les pays - Etats-Unis compris - pour la lutte contre le réchauffement climatique, s'étaient poursuivis normalement dans la journée dans la capitale catalane.
Jusqu'ici, les pays développés ont proposé de réduire d'entre 11 et 15% par rapport à 1990 leurs émissions de GES d'ici à 2020. De nombreux pays émergents et en développement souhaitent, eux, que les plus riches réduisent leurs GES de 40%.
Les Etats africains accusent les pays riches de ne pas combattre à une échelle appropriée le changement climatique qui menace d'infliger les famines et les pénuries les plus dures aux pays pauvres en provoquant inondations, sécheresses, vagues de chaleur et montée du niveau des mers.
"Nous demandons (des réductions plus fortes) parce que nous sommes sous la pression du changement climatique", a fait valoir la Kényane Grace Akumu.
Artur Runge-Metzger, délégué principal de la Commission européenne, a dit que l'UE comprenait jusqu'à un certain point la colère africaine. Mais il a noté que l'on pouvait aborder à Barcelone d'autres questions concernant les futurs chantiers du protocole de Kyoto, par exemple le rôle des forêts en matière d'absorption de carbone ou le défrichement des terres.
Tous les pays en développement ont réaffirmé que les Etats riches tentent de "tuer Kyoto" en le diluant dans un accord mondial plus général. Ils y voient une tentative pour forcer les pays pauvres à fournir de plus grands efforts.
A Washington, où il s'apprêtait à rencontrer le président Barack Obama, le président de la Commission européenne, José Barroso, a déclaré aux journalistes que l'on ne parviendrait pas à un traité international en bonne et due forme à Copenhague, mais qu'un accord-cadre demeurait possible.
A Londres, où il s'est entretenu avec le Premier ministre britannique Gordon Brown, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki Moon, a jugé possible un accord important à Copenhague mais en reconnaissant qu'il ne fournirait pas tous les détails voulus quant à la suite à donner au protocole de Kyoto.
Version française Philippe Bas-Rabérin et Guy Kerivel

lundi 2 novembre 2009

Le prix Goncourt attribué à Marie Ndiaye


Marie NDiaye, écrivain français de père sénégalais et lauréate du prestigieux prix littéraire français Goncourt, a expliqué lundi qu'elle se sentait désormais "suffisamment mûre pour approcher l'Afrique", un continent qu'elle connaît "très mal".
"C'est la première fois, effectivement, que je me sens suffisamment mûre pour approcher l'Afrique que je connais finalement très mal et très peu puisque je n'y suis allée jusqu'à présent que deux ou trois semaines", a-t-elle indiqué sur Radio France Internationale (RFI), très écoutée sur le continent africain.
"Avant, je ne me sentais pas les épaules pour aborder ce sujet ou en tout cas ce lieu-là. Maintenant, je me sens plus capable de le faire", a-t-elle ajouté.
Née en 1967 à Pithiviers, dans le centre de la France, elle a très peu connu son père, qui est revenu au Sénégal alors qu'elle avait trois ans. Elle a été élevée par sa mère, originaire de la plaine de la Beauce (centre) et a grandi dans la banlieue parisienne.
Elle vit actuellement à Berlin.
"Avant, je pense que l'Afrique était présente mais de manière plus obscure et énigmatique. C'est la première fois, là, qu'elle est citée", a ajouté l'auteur de "Trois femmes puissantes", récit de trois destins de femmes sénégalaises, tiraillées entre l'Europe et l'Afrique.
"Est-ce que j'essaye de trouver un lien? Oui, sans doute, en tout cas, j'essaie de comprendre, un peu, ce que c'est que l'Afrique, ce que c'est qu'être Africain, Africaine".
"J'essaie de le comprendre même si je sais que maintenant, d'une certaine façon, il est trop tard, c'est à dire que je n'aurais plus jamais d'enfance africaine, de jeunesse africaine, donc c'est une compréhension qui restera intellectuelle finalement et pas émotive, pas affective ni sensible

Il était une fois notre terre - Le Commerce Equitable

http://www.wat.tv/video/il-etait-fois-notre-terre-1vzdi_iedf_.html






http://www.wat.tv/video/il-etait-fois-notre-terre-1vzbv_iedf_.html



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